La rentrée des classes au niveau de certaines écoles frontalières au Nigéria a du plomb dans l’aile. Les problèmes ne font que variés d’une localité à une autre et ceci selon les réalités. Le cas de la commune de Pérèrè est un exemple palpable.
Par Ludovic A.
Le Chef de l’arrondissement de Guinangourou dans la commune de Pérèrè cumulativement à son titre de président de la Commission communale chargée de l’éducation est allé la semaine dernière, constater le démarrage effectif des cours dans certaines localités de sa zone de compétence quelques jours après la rentrée des classes. Il a pu alors constater l’inaccessibilité de certaines écoles enclavées, le manque d’enseignants, de salles de classe et de mobiliers. A ces difficultés s’ajoute la déscolarisation. Ainsi se présentent les principales difficultés recensées dans les écoles situées le long de la frontière bénino-nigériane précisément à Guinagourou dans la commune de Pèrèrè.
En attendant la reprise effective et concrète des activités pédagogiques, les écoliers accompagnent leurs parents à la rivière. Une situation qui désole plus d’un. Il est cependant souhaitable que des approches de solutions soient trouvées pour permettre aux jeunes apprenants de renouer avec le chemin de l’école.