“Vous le savez sans doute, le Vodoun, en tant qu’organisation sociale, spirituelle et philosophique régissant la vie chez nous et dans les communautés afro descendantes est un élément de notre patrimoine culturel immatériel. Il relève à la fois des traditions et expressions orales, des arts de spectacle, des pratiques sociales, des rituels et des événements festifs.
Aussi, les pratiques Vodoun renvoient-elles à des connaissances liées à la nature et à l’univers. Dans les arts Vodoun, plusieurs savoir-faire artisanaux sont également mis en œuvre.
Vous remarquez alors que les religions endogènes constituent le pétrole ou l’or qui dort dans notre sous-sol et qu’il ne nous reste plus qu’à l’extraire.
C’est pourquoi le gouvernement donne la main aux partenaires privilégiés que vous êtes, vous dignitaires, prêtres, adeptes, pour faire de cet héritage vivant un gage de développement socio-économique. Le ministère de la Culture s’engage particulièrement à prendre toutes les mesures nécessaires à vos côtés pour la sauvegarde, la valorisation et la promotion des valeurs que portent nos religions endogènes. C’est aujourd’hui une question d’identité et d’existence stratégique dans un monde globalisé”.
Abimbola, Mtca, discours 10 janvier 2020 à Ouidah.