Démarré il y a six mois, la subvention de l’Union européenne dont bénéficie le projet ”Carit’art” prendra fin le 18 juin 2020. Raison pour laquelle le coordonnateur, Alfred Fadonougbo, vu les bienfaits enregistrés, organise, vendredi 24 janvier prochain à Artisttik Afrika, une cérémonie de présentation des activités de ce projet dans l’espoir de susciter d’autres partenaires pour sa continuité.
Par Sêmèvo B. AGBON
“Carit’art” est un projet qui entend contribuer, à travers les arts et la culture, à l’amélioration des conditions de vie et de détention des pensionnaires des centres de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence et ceux des prisons civiles et maisons d’arrêt du Bénin. Ce projet participe à travers ses activités à divertir les pensionnaires, leur offrir des moments de joie, de bonheur, de déconnexion du stress, des ennuis, les réarmer moralement et les préparer à réintégrer la société qu’ils ont momentanément quittée pour participer aux tâches de développement qui incombe à chacun.”
Vous êtes Organisations non gouvernementales, bailleurs de fonds, institutions, fonctionnaires d’organismes internationaux, Fondations, régisseurs de prisons civiles, Directeurs de Centres de Sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence (Csea) ou acteurs ayant à cœur l’amélioration des conditions de vie des prisonniers et de l’enfance menacée. Voici un projet qui poursuit les mêmes objectifs que vous et que vous gagnerez à soutenir pour sa pérennisation : ”Carit’art”. Initié par Alfred Fadonougbo alias Freddy LC2, comédien et médiateur culturel béninois, ce projet est porté par les associations ”Igbala” et ”les Supers acrobates de Cotonou”. Sa subvention assurée par l’Union européenne s’achève le mois de juin prochain. A cette échéance il faut donc d’autres partenaires pour prendre sa relève, ce qui tient à cœur au coordonnateur, Alfred Fadonougbo au regard des bienfaits enregistrés par le projet. C’est pourquoi la cérémonie de présentation des activités du projet prévue pour le vendredi 24 janvier a été programmée pour convaincre d’autres partenaires “de la pertinence des interventions artistiques en direction de ces publics sensibles de sorte qu’ils sentent la nécessité de financer ce projet pour qu’il puisse continuer de profiter aux personnes en souffrance momentanément”.
La présentation desdites activités se fera à travers une projection qui mettra en lumière les activités phares du projet, notamment les ateliers artistiques, les intervenants artistiques qui animent ses ateliers, les offres de spectacles, les séances de projection de films, le site web et le magazine qui entendent diffuser les informations concernant les activités du projet et les conditions de vie et de détention dans les prisons. Ces deux moyens de communication visent à amener les Béninois à se sentir “concernés par se qui s’y passe parce que ce sont leurs frères et sœurs, leurs papas et mamans voire leurs enfants qui se retrouvent dans ces milieux par le concours des circonstances”, justifie l’initiateur.
Les acteurs dudit projet interviennent dans quatre prisons civiles (Cotonou, Abomey-Calavi, Savalou et Parakou) et dans les trois Centres de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence du Bénin (Agblangandan, Aplahoué et Parakou). Les efforts sont donc orientés vers l’épanouissement et la réinsertion sociale des personnes en situations difficiles ou marginalisées, à savoir les mineurs en conflit avec la loi, les démunis, les détenus, les malades hospitalisés dans des hôpitaux spécialisés…
