Le conseil des ministres du mercredi 15 avril, a approuvé les mesures d’assainissement et de réhabilitation des lacs Ahémé, Nokoué et la lagune de Porto-Novo et leurs chenaux. Le but est de préserver les plans d’eau et de favoriser le développement harmonieux des espèces halieutiques.
Par Raymond FALADE
Pour pérenniser les acquis de l’opération d’assainissement des cours d’eau qui a eu lieu courant 2019, il urge d’assurer la surveillance permanente des plans d’eau concernés et de sanctionner les contraventions éventuelles. Dans cette perspective, il convient donc de procéder à la libération des habitats installés et le dégagement des ordures de l’envergure (berge et eaux) du lac Nokoué et du chenal de Cotonou ; à la réalisation d’une étude de faisabilité sur le dragage du lac Nokoué et de la lagune de Porto-Novo ; au reboisement des berges, bassins versants et autres espaces libérés ; à la création, l’équipement et la formation de l’Unité spéciale de surveillance des pêches ; à la réhabilitation des bases obligatoires de contrôle et des plateformes de transfert sur le lac Ahémé, dans le cadre de la relance de la filière crevette ; ainsi qu’à la réorganisation des pêcheries sédentaires sur le lac Nokoué et la lagune de Porto-Novo avec la détermination des réserves biologiques, le reboisement des berges, bassins versants et autres espaces libérés. L’objectif est de préserver les plans d’eau et de favoriser le développement harmonieux des espèces halieutiques. C’est pourquoi, le gouvernement a procédé, courant 2019, à l’enlèvement de tous les engins de pêche prohibés sur les lacs Ahémé, Nokoué, les lagunes de Cotonou et de Porto-Novo de même que leurs chenaux.