Trois duos prendront part à la présidentielle du 11 avril prochain si pas de recours prospères devant la Cour constitutionnelle. Après une semaine d’étude des dossiers de candidatures enregistrés du 1er au 4 février, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a rendu public vendredi 12 février, les noms des binômes remplissant les conditions nécessaires pour figurer sur la liste de départ. Il s’agit des duos formés par Alassane Soumanou et Paul Hounkpè, Patrice Talon et Mariam Chabi Talata et enfin, Corentin Kohoué et Irenée Agossa.
Au total 20 dossiers avait enregistrés dont cinq candidats sans colistiers et d’autres sans parrainages. Ce qui fait partie même des motifs de leur rejet. La Cena étant tenue d’appliquer les nouveaux textes dont la présentation d’au moins 16 parrainages conformément l’article 132 du code électoral. Les autres motifs de rejet des 17 autres dossiers concernent l’absence de pièces importantes comme la quittance de paiement de la caution, le quitus fiscal, la déclaration sur l’honneur des candidats, le certificat de nationalité et le bulletin numéro 3 du casier judiciaire.
Dernier recours
Les candidats non satisfaits de la décision de la Cena ont un seul pas à poser : se référer à la Cour constitutionnelle. Elle est la juridiction en charge du contentieux électoral lié à la présidentielle.
Pour le moment, seuls Les Démocrates et le professeur-candidat Joël Aïvo recalés ont réagi à la publication des duos retenus. Ce dernier accuse le chef de l’Etat Patrice Talon candidat à sa propre succession d’avoir, à travers la Cena, « choisi de sélectionner ses adversaires parmi ses alliés et refusé la compétition aux candidats capables de le battre dans les urnes ».
Par Raymond FALADE