A travers un atelier lancé jeudi 15 juillet et qui s’achève ce jour, les cadres du ministère du Tourisme, de la culture et des arts (Mtca) procèdent à la revue au 30 juin de l’exécution du Plan de travail annuel 2021 dudit département. Globalement, un taux d’exécution non satisfaisant est déploré.
Par Sêmèvo B. AGBON
Lancé lundi 11 janvier dernier, le Plan de travail annuel 2021 du ministère du Tourisme, de la culture et des arts (Mtca) est aujourd’hui à un taux d’exécution physique global de 20,82%. Ce qui est inférieur comparativement à celui de la même période de l’année 2020 qui s’élevait à 30,56%. Quant au taux d’exécution financière globale hors dépenses du personnel, il s’établit à 50,62%, base engagement et 48,39% base ordonnancement. « Hors ressources extérieures et transferts à l’Agence nationale de promotion du tourisme (Anpt), il s’établit à 21,69% base engagement et 13,76% base ordonnancement », a révélé le ministre Jean-Michel Abimbola qui a lancé les travaux. Avec 28,97%, le programme Pilotage, a-t-il détaillé, détient le taux d’exécution le plus élevé. Il est suivi des programmes Tourisme 20,02% et Culture 18,82%.
Loin de fuir ses responsabilités en justifiant cette contreperformance, le ministre a rappelé ses collaborateurs à plus d’ardeur. « Contrairement aux engagements pris (…) vous constatez avec moi que ces taux sont loin d’être satisfaisants même si nous pouvons indexer le contexte sanitaire spécial et les événements politiques qui ont rendu cette année 2021 particulière comme des raisons valables de cette contreperformance. Loin de nous résigner, je voudrais vous exhorter alors à ne pas baisser les bras et à travailler davantage. Je voudrais aussi vous rappeler l’importance de la synergie dans notre travail, de l’interaction dynamique qui doit régner entre les sous-secteurs tourisme, culture et arts pour assurer une bonne visibilité à notre ministère », a-t-il lancé. Cet atelier servira à « un examen critique et objectif de la performance de chaque unité administrative, avec un regard particulier sur la pertinence et la cohérence de certaines activités au regard de nos objectifs pour ce second semestre, examen à partir duquel des propositions appropriées de réajustement/réaménagement seront faites pour de meilleurs résultats en fin d’exercice », a enfin souhaité Jean-Michel Abimbola. Cela permettra de doter le ministère d’un Pta réaménagé au sortir des assises, a indiqué Didier Oscar Capo-Chichi, Directeur de la programmation et de la prospective (Dpp).