Patrice Talon, annoncé il y a quelques semaines pour prendre la présidence de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), a fini par décliner l’offre. Il est remplacé par le président Nigérien Mohamed Bazoum.
LIRE AUSSI : Sommet de l’Initiative d’Accra : 8 pays africains en synergie contre les terroristes
Selon les explications du porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji lors d’une conférence de presse le vendredi 9 décembre à Cotonou, le président Patrice Talon n’a pas voulu prendre la présidence de l’institution juste pour le plaisir de prendre.
LIRE AUSSI : Gilles Olakounlé Yabi, directeur exécutif du Think Tank Wathi : « On ne peut pas adopter de solution uniforme par rapport aux menaces sécuritaires »
« Le chef de l’État a été sollicité pour prendre la tête de l’Uemoa. Mais il a dit à ses pairs qu’il y avait des réformes qui devraient être opérées pour plus d’efficacité au niveau de l’institution. Et au nombre de ces réformes, il fallait voir dans quelle mesure le pays qui prend la tête de l’Union puisse aussi avoir la présidence du conseil des ministres de l’Uemoa » a rappelé Wilfried Houngbédji.
LIRE AUSSI : Gnamien Attoubré, analyste politique : « La situation sécuritaire au Sahel est critique »
À l’en croire, cette requête n’a pas encore reçu l’assentiment de ses pairs. Ainsi, « le président Patrice Talon a considéré que l’heure n’a donc pas encore sonné pour lui de prendre la tête de l’institution. Il n’a pas voulu prendre la présidence juste pour l’honneur » a souligné le porte-parole du gouvernement.
Par Raymond FALADE
LIRE AUSSI : Éducation/Discours sur l’État de la Nation : Des filles du secondaire bientôt exonérées des frais de scolarité