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Mortalité chez les femmes enceintes : Les acquis ont largement stagné

Par Sêmèvo Bonaventure AGBON
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Un rapport des agences de l’Organisation des nations unies (Onu), publié jeudi 23 février, montre qu’une femme meurt dans le monde toutes les deux minutes des suites de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement.

La mortalité a été réduite d’un tiers grâce aux progrès scientifiques certes, mais « les acquis ont largement stagné, la situation s’inversant dans certains cas entre 2000 et 2015 », rapporte Tchadinfos.

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Les auteurs du rapport parlent de près de 290 000 décès maternels enregistrés en 2022, une petite baisse par rapport aux 309 000 cas de 2016, un an après que les Objectifs de développement durables (Odd), sont entrés en vigueur.

« La grossesse demeure une expérience positive pour toutes les femmes mais elle demeure malheureusement extrêmement dangereuse pour des millions de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à des soins de santé respectueux et de grande qualité », a commenté Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (Oms).

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L’Afrique est le continent le plus touché par le fléau des décès maternels. « En 2020, environ 70% de tous les décès maternels ont eu lieu en Afrique subsaharienne. Dans neuf pays affectés par de graves crises humanitaires, les taux atteignaient plus du double de la moyenne mondiale d’environ 230 pour 100 000 accouchements », souligne le rapport.

Le rapport de l’Onu révèle que « près d’un tiers des femmes ont moins de la moitié de huit contrôles prénataux ou ne reçoivent pas les soins requis après l’accouchement ». Face à ce tableau, les États sont exhortés à accélérer les avancées pour pouvoir honorer l’objectif de moins de 70 décès pour 100 000 accouchements d’ici 2030.

Ils sont encouragés à recruter davantage de personnel qualifié pour offrir des soins de qualité et s’approvisionner en matériel médical répondant aux normes.

Par Sylvania R. TCHANOU

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