En Tunisie, les personnes de couleur vivent le calvaire du fait des agressions racistes et xénophobes. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji y a consacré une partie de son allocution vendredi lors de sa rencontre avec la presse.
Les autorités béninoises suivent de près la situation des ressortissants vivant en Tunisie, mais pour l’instant, elles n’ont pas encore décidé de les rapatrier. Il n’y a pas eu de « besoin de rapatriement formulé » par la petite communauté béninoise en Tunisie, qui est principalement composée « d’étudiants et de quelques travailleurs », a révélé le secrétaire général adjoint du gouvernement.
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Ce qui, dit-il, explique l’absence d’un processus de rapatriement. Il rassure toutefois que, si le besoin de rapatriement de certains Béninois se fait sentir, cela sera fait. D’ailleurs, des services compétents sont en « alerte pour agir au moment opportun ».
Wilfried Léandre Houngbédji a aussi souligné que la plupart des Béninois qui voyagent pour d’autres pays le font en respectant les normes. « Vous avez très peu de Béninois qui sont dans l’immigration clandestine », a-t-il salué.
Plusieurs pays subsahariens procèdent déjà au rapatriement de leurs citoyens en Tunisie. La Guinée a déjà rapatrié 49 de ses ressortissants, tandis que la Côte d’Ivoire et le Mali ont décidé de rapatrier respectivement 300 et 150 ce week-end.