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Plateforme portuaire de Cotonou : Vague à l’âme chez les dockers

Par Sêmèvo Bonaventure AGBON
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Au-delà d’une simple réclamation de salaire, le mouvement de protestation des dockers, le 28 février 2023 cache des mécontentements en ce qui concerne leurs conditions de vie et de travail en République du Bénin.

Sur les cendres de la Société béninoise des manutentions portuaires (Sobemap), dissoute le 30 novembre 2022, le gouvernement a mis en place le Bureau d’embauche unique (Beu). Créé en conseil des ministres du 14 septembre 2022, il vise à favoriser un meilleur encadrement du travail des dockers dans le respect des règles de sûreté et de sécurité sur les espaces portuaires. Mais « les réformes peinent à prendre », déplore Aliou Yèkini, docker spécialiste pointeur.

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« Notre souhait c’est que le chef de l’Etat puisse vraiment mettre au cœur des réformes portuaires l’amélioration des conditions de vie des dockers et préserver le travail pour tous les employés de l’ex Sobemap », plaide-t-il.

Selon celui-ci, « depuis l’installation de l’équipe qui conduit la transition pour mettre en place le Beu, les dockers n’ont plus une prise en charge sanitaire ». Ce que souhaitent donc lui et ses collègues, c’est « la mise en place effective du Beu afin d’avoir une convention collective et des prises en charge sanitaire ».

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La convention collective est le document qui régit l’organisation du travail et fixe les droits et devoirs des deux parties (employeur/employé). Or, « Depuis 1969 le docker n’a pas de convention en République du Bénin », constate Aliou Yèkini. Ainsi, « le docker est depuis des années marginalisé, aliéné et maintenu dans un d’esprit de pauvreté qui fait de lui le plus malheureux et pauvre de la société béninoise », dénonce-t-il.
Laurent Faton, administrateur principal du Bureau d’embauche unique avait justifié les retards de paiement par des difficultés liées à la technologie, rapporte koriactu.

Par S. B. AGBON

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