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Qualification pour la Can 2024 : L’étau se resserre autour des guépards

Par Sêmèvo Bonaventure AGBON
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A l’issue de la 4è journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2024, le Bénin s’en sort avec un match nul 1-1 face au Rwanda. Malgré ce résultat mitigé, les chances de qualification du Bénin restent toujours viables.

Par V. Q. AHOUADA

Pour la suite de la phase éliminatoire de la Can 2024, le Bénin devra encore affronter d’autres équipes de la région. Il s’agit du Sénégal et du Mozambique, deux pays contre lesquels le pays a déjà perdu dans les matchs aller.

Au tableau d’affichage du groupe L, le Bénin est précédé par le Rwanda qui capitalise 3 points, le Mozambique 4 points et le Sénégal déjà qualifié avec 12 points.

Pour donc se qualifier, le Bénin devra battre ces deux pays. En cas de victoire, le Bénin se retrouve à 8 points, ce qui conforterait ses chances de se qualifier en tant que 2ème. À défaut de deux victoires, une victoire et un nul deviennent impératifs pour ce pays qui occupe la dernière place au classement avec 2 points. En cas de victoire et d’un match nul, le Bénin se retrouverait à 6 points en comptant sur un match nul entre la Mozambique et le Rwanda et une victoire du Sénégal pour son dernier match.

Un match maîtrisé par les Guépards

La performance de l’équipe béninoise lors de cette rencontre a été honnête. Le but marqué par l’attaquant béninois Jodel Dossou a été un moment fort du match même si l’équipe n’a pas réussi à maintenir cet avantage. Cependant, l’équipe a montré une certaine résilience en maintenant le score jusqu’à la fin du match. Dans les duels, les possessions de balles et les occasions créées, le Bénin était largement au-dessus de son adversaire. Pour 56% de possession de balle en faveur des guépards, les guêpes du Rwanda n’ont réussi à conserver la balle que pendant 44% du match. Dans les attaques, les joueurs béninois se sont montrés légèrement plus audacieux avec 87 attaques contre 85 de la part de leur adversaire. Les attaquants béninois se sont également montrés plus entreprenants avec 9 tirs sur la défense adverse contre 6 tirs subis.

Rajeunir la formation

Dans sa conférence d’après-match, le sélectionneur des Guépards a évoqué le besoin de faire peau neuve à l’équipe. D’ailleurs, le processus a déjà démarré à en croire ses propos. « Il faut rajeunir l’équipe et nous avons commencé » a-t-il déclaré. Il a également soulevé la nécessité de rendre cette jeune équipe plus dynamique afin qu’elle soit capable de rivaliser avec les meilleures équipes du monde. Et pour y arriver, le technicien franco-allemand compte sur les dirigeants béninois. « J’ai la confiance des dirigeants pour rebâtir une nouvelle équipe » a-t-il assuré.

« On n’a pas de buteurs »

Jules Tovodounon, journaliste sportif reçu lors d’une émission de décryptage de cette 4è journée des éliminatoires sur la radio nationale s’est inquiété de la formation des joueurs de l’équipe nationale. Pour lui, ce n’est pas tant le fait de changer les entraineurs qui pourrait améliorer les prestations des joueurs. « Ils font avec les joueurs qu’ils ont », a-t-il affirmé. La quête des résultats ferait donc perdre de vue aux autorités, ce qui devrait être l’essentiel. « On ne forme pas. On ne fait rien. Depuis des années on sait qu’on n’a pas de buteur ». a-t-il déploré.

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