L’École nationale des officiers de Toffo a été victime d’un incendie dans la journée du lundi 1er mai. Les explosions ont causé d’importants dégâts matériels, aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, selon le communiqué officiel de l’État-major.
Par Béni AGBAYAHOUN
Un 1er mai dramatique pour l’armée béninoise. Des explosions se sont produites au camp militaire de Toffo qui abrite l’École nationale des officiers de Toffo dans le département de l’Atlantique. «J’ai entendu la détonation suivi de grandes fumées vers 14h», a confié Vivien V., un riverain.
Les commentaires sont aussitôt allés dans tous les sens. Allant de la théorie du sabotage à celle d’une attaque terroriste. Faux, selon le porte-parole de l’Armée béninoise au micro de Bip radio. Cet incendie « n’est ni d’origine criminel, ni du sabotage encore moins d’origine terroriste ». Il s’agirait plutôt selon la même source d’un « accident pyrotechnique ».
Aucune perte en vie humaine n’a été annoncée pour l’heure. Toutefois, le bilan fait état d’importants dégâts matériels et de «plus d’une dizaine de blessées graves», selon Triomphemag.
Par mesure de sécurité, l’Armée a demandé l’évacuation des populations dans un rayon d’un kilomètre. Le porte-parole de l’Armée a également annoncé que la situation est sous contrôle. Les secours dépêchés ont maîtrisé les flammes et transféré les blessés à l’hôpital pour une meilleure prise en charge.
Plus tard dans la journée, l’armée, à travers un communiqué signé du chef Bureau information et relations publiques à fait le point de la situation. Le communiqué explique que l’incident est survenu «dans une soute à munition pendant un transfert de matériels obsolètes». Il s’agit donc effectivement d’un «accidents pyrotechnique».
Le chef Bureau information et relations publiques, Finangnon Ebénézer Honfoga rassure par ailleurs que « la situation est maîtrisée» et que les militaires blessés ont été transférés et pris en charge au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu-Hkm). Les mesures sont également prises pour «sécuriser» la zone.
Le chef d’État-major général des forces armées béninoises exhorte la population à éviter «de manipuler des débris issues de l’explosion», mais à «se rapprocher du personnel de l’École nationale des officiers ou du commissariat de police le plus proche en cas de découverte des fragments d’explosifs».
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