Quel bilan à mi-chemin au ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale? Pour y voir clair, un dialogue de gestion a été établi entre les cadres dudit ministère le vendredi 27 octobre dernier.
Lancé par le ministre Raphaël Akotègnon, ce dialogue était un exercice de reddition de compte participatif auquel s’adonne trimestriellement le ministère de la Décentralisation à l’instar des autres ministères et des institutions de l’État.
C’était une occasion idéale pour évaluer et apprécier à fin septembre 2023 la mise en œuvre des actions programmées au budget gestion 2023 du département ministériel dont a la charge Raphaël Akotègnon.
À cette date, des efforts ont été faits. Déjà sur le plan financier, les ressources ont été engagées et ordonnancées respectivement à 81,41% et 79,19% pour une cible de 75% contre 84,91% et 80,90% à fin septembre 2022.
«Ces performances sont sous-tendues par un taux d’exécution physique estimé à 62,42% pour une cible de 60% conformément à la méthodologie harmonisée… Le programme d’investissement public du ministère est exécuté à 72,62% base engagement et 71,78% base ordonnancement pour un taux d’exécution physique de 74,38%», a indiqué le ministre dans son propos liminaire.
À ce jour, il est à retenir que les FADeC, fonctionnement et investissement pour ce qui est des ressources intérieures, sont engagés et ordonnancés à 100%. «Dans le cadre de cet atelier et fort du niveau atteint par les indicateurs, nous pouvons être assurés que nous avançons certainement vers l’atteinte de nos objectifs en fin de gestion», poursuit-il.
Le ministre Raphaël Akotègnon dit être convaincu que grâce à l’esprit d’ouverture et de complémentarité, des approches de solutions aux difficultés seront trouvés dans l’intérêt des populations à la base.
Les participants avaient pour charges lors ce dialogue de gestion de scruter de façon minutieuse les différents points d’exécution des activités de chaque programme du ministère; de renseigner les valeurs atteintes des indicateurs de performance chaque programme et de ressortir les éventuels écarts; d’identifier les principales contraintes; et de préconiser des dispositions appropriées en vue de la réalisation de meilleures performances en fin de gestion.
Le ministre Raphaël Akotègnon n’a pas manqué de saluer toutes les initiatives et interventions des Ptf et des organisations de la société civile qui concourent à l’amélioration de la gouvernance locale au Bénin.
Par Armand DANNOU
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