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La loi spéciale d’amnistie proposée par les députés du parti Les Démocrates est à l’ordre du jour de la 2e session ordinaire de l’année 2023 de l’Assemblée nationale. L’information vient du porte-parole du président de l’institution Vitali Boton lors d’une conférence de presse ce mercredi 15 novembre.
«Cette loi va suivre la même procédure», souligne celui-ci. La loi spéciale d’amnistie si elle est votée devrait absoudre des membres de l’opposition. Ce sont entre autres Joël Aïvo et Reckya Madougou lourdement condamnés par la Criet. La seconde à 20 ans d’emprisonnement de prison pour terrorisme. Le premier, à 10 ans de prison pour blanchiment de capitaux et complot contre l’autorité de l’État.
Le parti Les Démocrates y voit toujours une motivation politique. Sont aussi concernés les ”exilés” politiques, Komi Koutche, Sébastien Ajavon, Valentin Djenontin qui doivent retrouver leur terre natale.
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Le parti Les Démocrates fait de la situation de ceux-ci son cheval de bataille. D’ailleurs, Boni Yayi, élu à la tête du parti en octobre dernier l’a évoqué parmi ses priorités politiques :
«Prenons solennellement ensemble aux côtés de notre peuple l’engagement de lutter sans désemparer pour la libération des détenus politiques et le retour sans condition des exilés politiques.»
La loi spéciale d’amnistie a de loin peu de chance d’être adoptée. Sauf si l’opposition numériquement faible (28 députés sur 109) réussi à convaincre leurs homologues de la mouvance.
Vitali Boton est par ailleurs revenu sur les sujets abordés par Louis Vlavonou dans son discours d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année. Il clarifie notamment la position du chef du Parlement sur la paternité responsable.
À en croire Vitali Boton, la paternité responsable que prône le président Louis Vlavonou est différente de la parentalité responsable qui est une initiative de l’Onu.
La paternité responsable, précise Vitali Boton, consiste à faire le nombre d’enfants qu’on est capable de supporter. A l’opposé, la parentalité responsable fait plutôt recours aux méthodes contraceptives.
Par Raymond FALADE
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