La 2e édition du carnaval acara’zan démarre vendredi 24 novembre à Cotonou. Cet événement festif est organisé par la fondation Sacramento Gonçalves. Il met en valeur la richesse culturelle et culinaire des Aguda, les communautés afro-brésiliennes du Golfe du Bénin.
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Le nom acara’zan est issu de la contraction des mots ‘’acaraje’’du Brésil et ‘’azan’’ du Bénin. Il fait écho à Acaraday célébré le 25 novembre au Brésil. Acara [ata en fon] signifie en yoruba ou nago, beignet de haricot. Cet aliment est parti des couvents ouest-africains pour les Caraïbes et revenu sous diverses variantes et saveurs.
Le programme de la 2e édition d’acara’zan a été dévoilé dimanche 19 novembre, lors d’une conférence de presse à Cotonou. Les manifestations démarrent vendredi avec un bal masqué, un cocktail dinatoire et concert live de Poly-Rythmo. Au cours de cette soirée, la fondation annonce un tirage au sort où le gagnant va remporter un billet d’avion aller-retour pour le Brésil.
Les journées de samedi et de dimanche seront consacrées entre autres, aux Zumba avec Flex fitness, Capoera avec Centre cultural E Esportivo de capoera, les animations, le concert avec X-time, la soirée afro-caribéenne, souligne Diane Sacramento, membre de la fondation Sacramento Gonçalves.
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Au programme également, précise-t-elle, «découvertes gastronomiques avec la vente et la dégustation de mets afro-brésiliens authentiques dans une atmosphère festive digne des plus grandes manifestations de rue ».
Ce qui est important selon Martin Sacramento, c’est l’aspect culturel et culinaire de cet événement. « Nous-mêmes, petit à petit, nous oublions un certains nombres de mets » déplore-t-il. Cet événement fait partie alors « de nos efforts pour faire ressortir ces traits caractéristiques de ce contingent de la diaspora ».
Fondation Sacramento Gonçalves
A l’en croire, « la langue yoruba-nago aujourd’hui est une langue officielle du Brésil ». Ainsi, « l’initiative est de perpétuer une tradition qui nous permet même à nous qui descendons de ceux-là, d’apprendre à connaitre les mets que nos ainés ont apporté au Bénin ». Martin Sacramento souhaite que ‘’acaraje’’’, « qui nous a inspiré, qui nous a permis d’avoir acara et zan » soit un événement qui va au-delà « de ce que nous avons imaginé au départ ».
La fondation Sacramento Gonçalves est un organisme à but non lucratif. Elle promeut les cultures des diasporas afro-descendantes, à travers la transmission de l’histoire, la valorisation des arts (culinaires) et des activités culturelles. Entre autres, le dessin, la littérature, la musique, la peinture, la photographie et la sculpture. Tout ceci, grâce à des manifestations culturelles et artistiques au profit desdites communautés et du grand public.
La 2e édition du carnaval acara’zan qui démarre vendredi, prend fin dimanche 26 novembre.
