Les bénéficiaires du projet Jeunesse pacifique ont reçu samedi 25 novembre, leurs attestations à l’issue de 5 semaines de formation sur l’intelligence émotionnelle et le développement personnel. L’initiative porte la signature de Lucresse Adikponsi.
Gestion des émotions
Au terme de 5 semaines de formation, Princesse Tessi a appris à classer ses projets par « priorité » et à « gérer » ses émotions. Comme elle, plusieurs participants témoignent du changement palpable que la formation a apporté dans leur vie au quotidien en termes de gestion des émotions.
Merveille Assogba est convaincue que ce n’était « pas du temps perdu. » Elle qui sentait le besoin depuis son enfance « de travailler sur [ses] émotions ». Jeunesse pacifique lui en a donné les moyens. Belvida quant à elle, a appris à mieux se « connaître » et Thierry, à « développer des relations saines ».

Une moisson plutôt gratifiante pour Lucresse Adikponsi et sa co-organisatrice Christelle Adégnika. Deux jeunes femmes qui ont porté le projet Jeunesse pacifique. L’initiative tire sa source du constat des « conflits interpersonnels » et du harcèlement courants dans les collèges et lycées. L’objectif, « aider ces élèves à développer des compétences en gestion des émotions et du stress pour de meilleurs résultats à l’école », confie Lucresse Adikponsi à Bénin Intelligent.
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Le programme était axé sur des thématiques telles que la conscience de soi, la gestion des émotions, la résolution pacifique des conflits et la communication interpersonnelle. Des compétences « essentielles » selon Christelle Adégnika. Elles vont permettre aux participants « de développer dans le milieu scolaire, un environnement harmonieux, pacifique et favoriser l’apprentissage et l’épanouissement de chacun des élèves ». On objectif atteint « haut les mains » se réjouit la co-organisatrice du projet.
Pour une relève de qualité

À ces témoignages, Ousmane Lassissi Babatundé, formateur sur le programme, répond par un large sourire. C’est la marque de sa fierté et de sa satisfaction d’avoir pris part à cette expérience. Pour lui, la gestion des émotions est une démarche personnelle. Au terme de la formation, il est certain que les participants l’ont compris. Il a salué l’initiative qui « a pensé à quelle société nous voulons avoir ». Il se dit convaincu que cette formation profitera « à toute la nation ».
Le projet communautaire a impacté 30 jeunes élèves des lycées et collèges de Cotonou, âgés de 13 à 22 ans. Il a porté sur l’intelligence émotionnelle et le développement personnel. Il en est à sa phase pilote et n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, rassure l’initiatrice.
Lucresse Adikponsi promet une « évaluation » des impacts du projet sur la communauté. Après quoi, elle envisagera « étendre dans d’autres communautés pour toucher beaucoup plus d’élèves » pour un impact beaucoup plus significatif
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