La Conférence épiscopale du Bénin (CeB) se prononce à nouveau sur les pratiques Lgbtq+. Dans une déclaration, les évêques ont d’abord remercié le gouvernement suite à la sortie du porte-parole du président de l’Assemblée nationale qui a reconnu que l’homosexualité est à l’antipode de nos valeurs culturelles. Mais, cette réaction est loin de dissiper les inquiétudes des évêques.
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Si la prise de parole du gouvernement est bienvenue, elle ne dissipe pas quelques constats du terrain, fait remarquer l’institution catholique. Elle regrette la diffusion des théories et pratiques homosexuelles, gays, bisexuelles, transsexuelles et « queers » dans les médias sociaux et de masse. Les évêques attirent l’attention des autorités politiques, des leaders religieux et de tous les acteurs éducatifs sur les responsabilités qui sont les leurs face aux questions suscitées par l’homosexualité. Alors même que le débat sur la limitation des naissances a été annoncé sans être encore honoré.
Pour la Conférence épiscopale du Bénin, « aucun programme de développement ne peut autoriser un peuple respectueux de la vie humaine à opter pour des lois qui, d’un côté nient la différence sexuelle, le rapport harmonieux entre croissance démographique et développement économique, et de l’autre, sacrifient la vie des enfants à naître, sur l’hôtel des idéologies mortifères et de la divinité-argent ». « L’homosexualité est contraire à la volonté de Dieu dès la création du monde » insistent les évêques.
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Sur ces débats, l’église catholique fait des recommandations au gouvernement, aux députés à l’Assemblée nationale ainsi qu’aux partenaires.
Au gouvernement, elle indique « qu’en matière d’enseignement sur la sexualité et le planning familial au Bénin, l’on traite de l’éducation morale et sexuelle plutôt que de la santé sexuelle et reproductive ; de la paternité et maternité responsables plutôt que de la parentalité responsable et de méthodes naturelles de régulation des naissances plutôt que des moyens artificiels qui favorisent la permissivité sexuelle ».
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Quant aux parlementaires, la CeB demande d’examiner toutes les questions relatives au rapport entre démographie et développement, aux théories et pratiques homosexuelles diffusées en dehors de l’école, dans les Tic et dans les médias de masse.
Aux partenaires, à l’État et aux familles, les évêques déclarent que « toute politique démographique autoritaire qu’elle soit sournoise ou déclarée est inacceptable ». « Les époux ont le droit de fonder une famille et de décider de l’espacement des naissances et du nombre d’enfants à mettre au monde… » insiste la CeB.
La Conférence épiscopale du Bénin, implore la grâce de résister aux éducateurs, décideurs et leaders de la nation face à la pression des organismes internationaux dont les conditionnalités soumettent les peuples à des politiques démographiques et les jeunes à des pratiques Lgbtq+.
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