La 3e édition du Recensement général des entreprises (Rge3) entamée depuis quelques semaines se poursuit. A la date du 17 décembre 2023, 145.507 unités économiques ont été énumérées dont 103.331 dénombrées. C’est le point fait lundi par le directeur général de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INStaD).
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Face à la presse lundi 18 décembre, Laurent Mahounou Hounsa, a exprimé sa satisfaction relativement au niveau d’évolution de l’opération. Occasion pour le directeur général de l’INStaD de lever le doute sur certaines confusions entretenues dans l’opinion sur la 3e édition du Recensement général des entreprises.
L’opération rappelle le premier responsable de l’INStaD est un outil d’aide à la décision pour impulser le développement. La phase de terrain couvre l’ensemble du territoire national. Il consiste à dénombrer tous les établissements ayant un local fixe exerçant une activité économique.
En effet, l’unité statistique à recenser est l’établissement appartenant à toute entreprise du secteur moderne. Mais également les unités économiques sédentaires et semi-sédentaires évoluant dans l’informel. Le recensement concerne aussi les unités installées dans les marchés.
Les agents recenseurs vont se rendre dans les grands marchés des communes à statut particulier. Comme, Dantokpa, Missébo, Gbogbanou à Cotonou, Ouando à Porto-Novo et Arzèkè àParakou.
Aucun lien avec l’administration fiscale
« Le Rge3 n’a pas de visée fiscale » rassure le directeur général de l’INStaD. L’opération explique-t-il, « permettra, d’une part, de disposer d’une banque de données économiques et financières actualisées et exhaustives sur les entreprises et établissements des secteurs formel et informel au Bénin ». Et d’autre part, elle permettra « d’offrir des opportunités d’inclusion financière pour les opérateurs du secteur informel ».
Les résultats de ce recensement vont permettre au Bénin « d’évaluer à partir des données beaucoup plus exhaustives, le poids du secteur informel dans l’économie nationale ». Aussi vont-ils favoriser, « les actions étatiques ciblées d’accompagnement des entrepreneurs individuels de ce secteur». Ceci, « en vue de la modernisation et du développement de leurs activités économiques… ».
Des précisions qui viennent mettre un terme aux rumeurs selon lesquelles le but visé serait en lien avec l’administration fiscale.
Laurent Mahounou Hounsa appelle à la franche collaboration de tous les acteurs impliqués dans l’opération. Le directeur général de l’INStaD rassure que les informations collectées seront protégées par le sceau de la confidentialité statistique et traitées dans le strict respect des textes en vigueur en la matière.
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