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Non ! Le Niger n’a pas interdit d’atterrissage la délégation de la Cedeao

Par Sêdaminou Béni AGBAYAHOUN
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Attendue au Niger jeudi 25 janvier, la délégation de la Cedeao ne s’est pas présentée à Niamey. Elle n’aurait pas reçu l’autorisation de survol et d’atterrissage, selon des médias et les réseaux sociaux numériques. Les autorités militaires nigériennes démentent.

Le Niger dément avoir interdit d’atterrissage l’avion transportant la délégation de la Cedeao comprenant le ministre béninois des Affaires étrangères. Sur les trois ministres des Affaires étrangères attendus à Niamey, seul celui du Togo a répondu présent. Les représentants du Bénin et de la Sierra Leone n’ont pu se joindre à la partie.

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Malentendu ou duperie ? Niamey est tout de suite monté au créneau pour démentir la supposée interdiction d’atterrissage. Devant la presse, le premier ministre nigérien brandit deux autorisations de survol et d’atterrissage. L’une accordée au chef de la diplomatie togolaise et l’autre, à l’intention des émissaires de la Cedeao.

Bénin Intelligent a consulté l’une des autorisations. Elle porte le n° DG/ANAC/LND/2024-25010614/U avec une validité de 24h. Ladite autorisation porte la signature du directeur du Transport Aérien par intérim, Mele Boulama Moussa.

Preuves, pour Ali Mahamane Lamine Zeine, que le Niger a subi encore un faux bond de la Cedeao. En effet, la rencontre avait déjà fait l’objet de deux reports durant ce même mois de janvier. Elle était prévue initialement pour le 10 janvier avant d’être une première fois repoussée au 12, puis au 25 janvier. Selon les propos de Zeine, le dernier report de la rencontre est dû à l’absence de la délégation de la Cedeao le 12 janvier.

Prétexte, mauvaise foi…

Le premier ministre nigérien jure que « La date du 25 janvier a été retenue et les deux parties se sont entendu ». Les échanges devant jeter les bases d’une éventuelle « levée des sanctions » contre le Niger. Le motif de non réception d’autorisation de survol et d’atterrissage au Niger ne serait qu’un prétexte, a souligné Lamine Zeine.

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Il dit constater une « mauvaise foi » de la Cedeao et « probablement les pays qui sont derrière ». Ceci, aux fins de maintenir le Niger sous le coup « des punitions qu’on lui impose » déplorent le premier ministre.

Dans un audio de la conférence de presse obtenu d’un confrère basé à Niamey, le PM maintient que « Le Niger qui a été injustement frappé par des sanctions qui n’ont aucune base légale, a tout fait pour que dans le cadre de cet espace communautaire, (…) que nous puissions arriver à nous comprendre ». « Mais malheureusement on n’en est pas encore là » déplore-t-il.

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