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Agences de sauvegarde des aires socioculturelles : Abimbola dévoile les ambitions

Par Koladé Raymond FALADE
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Le ministre de la culture apporte des précisions sur la création des agences de sauvegarde des aires socioculturelles. Jean Michel Abimbola a rencontré mardi 6 février, les professionnels des médias à ce sujet.

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En conseil des ministres mercredi 31 janvier, le gouvernement a décidé de la création de quatre agences. Elles vont s’occuper de la sauvegarde de la culture des aires socioculturelles du Bénin. Il s’agit des agences de sauvegarde de la culture des aires socioculturelles Adja-Tado, Yoruba, Grand Borgou et des Montagnes.

Lors de la conférence de presse mardi, Jean Michel Abimbola est revenu sur la mission de ces agences. Principalement, elles vont élaborer « des plans de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et assurer leur mise en œuvre dans la perspective d’améliorer leur contribution au développement socioéconomique du pays » informe le ministre.

Les agences de sauvegarde de la culture des aires socioculturelles ont cinq champs de compétence. Elles vont s’occuper des représentations, « traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur d’expression et de transmission, ainsi que les espaces, artefacts et objets associés ». Aussi travailleront-ils sur les arts de spectacle, des pratiques sociales, des connaissances se rapportant à la nature et à l’univers ainsi que ceux liés à l’artisanat traditionnel.

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Les agences ne disposent pas de territoires physiques de compétence. Mais couvrent plutôt des espaces socioculturels, reprécise Jean Michel Abimbola. Elles vont travailler sur la sauvegarde et la valorisation à travers la conduite de recherche scientifiques pour l’identification, la documentation ; la préservation, la protection, la promotion ; la mise en valeur, la transmission, essentiellement par l’éducation formelle et non formelle. Elles contribueront également à l’économie touristique à travers le renforcement des dispositifs de médiation culturelle, le renforcement des collections des institutions muséales et patrimoniales et touristique.

Chaque agence est dotée d’un conseil scientifique. Il est composé de trois spécialistes de l’aire socioculturelle concernée. À savoir, un spécialiste de l’aire socioculturelle, une personne ressource spécialiste du patrimoine culturel immatériel. Et un représentant de l’Agence de sauvegarde de la culture concernée.

La création de ces agences obéit aux dispositions de la Convention 2023 de l’Unesco. Ces dispositions stipulent que « tout se fait et se fera avec le consentement libre préalable et éclairé des communautés ». C’est le fondement de la décision selon le directeur du patrimoine culturel au ministre de la culture. Paul Akogni rassure qu’il n’est pas question de déposséder qui que ce soit de son patrimoine culturel. Au contraire, « il s’agit d’une collaboration avec ces communautés et individus le cas échéant ».
À travers la valorisation des aires socioculturelles, le gouvernement entend inscrire dans le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, d’autres patrimoines à l’instar du Guèlèdè. Objectif, faire de « notre patrimoine, l’or, la source de richesse et de création d’emplois », jure le ministre Jean Michel Abimbola.

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