L’atelier de concertation sur le plan d’action pays du projet IYBA-SEED a réuni les acteurs à divers niveaux du projet à Cotonou. L’objectif est d’aboutir à un plan d’action consensuel pour l’atteinte des objectifs du projet.
L’atelier de validation du plan d’action pays du projet IYBA-SEED Bénin marque l’aboutissement de la première phase, mais également le début de la phase d’opérationnalisation du projet. Il fait le point de toutes les actions entreprises « depuis plus de 6 mois » sur toute la zone d’intervention. Afin que partenaires et acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet puissent accorder leurs violons en vue de l’atteinte des objectifs fixés.
C’est l’occasion pour les participants, rappelle Bienvenu Milohin, préfet du Mono, « de critiquer, de contribuer à améliorer » le plan d’action produit. Ce qui va permettre « que dans sa phase opérationnelle, le projet puisse rester réellement en phase avec les objectifs pour lesquels il a été conçu ».
L’objectif global du projet IYBA-SEED est de « renforcer l’écosystème entrepreneurial au Bénin », souligne son directeur pour SNV, Piet Vroeg. Il vise à « capaciter l’entreprenariat au niveau des jeunes mais en passant par des écosystèmes entrepreneuriaux », précise Alexandre Houedjoklounon, le chargé du projet pour SNV. L’idée étant de permettre aux jeunes de trouver dans leur entourage, tous les services dont ils ont besoin pour développer leurs entreprises.
IYBA-SEED s’inscrit donc dans une dynamique de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Ceci à travers l’appui aux écosystèmes entrepreneuriaux. Un « cheminement qui vient enrichir et soutenir les efforts du gouvernement sur la thématique de l’emploi des jeunes », soutient le préfet du Mono. Ce qui aura pour conséquences de réduire le taux de mortalité des jeunes entreprises.
Zones d’impact
Le projet « Investir dans les jeunes entreprises en Afrique – Soutenir le développement des écosystèmes entrepreneuriaux » (IYBA-SEED) intervient dans 5 pays africains. Il s’agit de l’Afrique du sud, Kenya, Sénégal, Togo et bien sûr du Bénin. Au Bénin, le projet va impacter 4 départements, notamment le Mono, Ouémé, Littoral et l’Atlantique. Soit au total, 24 communes.
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En associant les autorités communales, l’équipe projet entend les inciter à s’investir dans la promotion de l’économie locale, la promotion des jeunes entreprises. « Pour permettre non seulement à la mairie d’avoir des ressources, mais également d’avoir un œil sur son écosystème entrepreneurial », clarifie Alexandre Houndjoklounon.
C’est donc replacer les communes dans leur « rôle » de « développement économique local » que de les associer à ce projet. Car estime le chef projet adjoint pour Expertise France, Grégoire Gailly, « Si on veut que les communes aient les moyens de leurs politiques, il faut qu’elles aient des ressources locales ». Ressources qui proviennent « des entreprises privées qui vont générer de la richesse localement et de l’emploi ». Mais également « transformer les produits locaux, … valoriser le potentiel des territoires ».
Projet multipartenaire
IYBA-SEED travaille avec les structures publiques et privées qui accompagnent les jeunes entreprises. « Il ne s’agit pas de partir de zéro », rassure Grégoire Gailly. Mais d’accompagner les dynamiques déjà en place. Le projet ambitionne également de promouvoir « la culture de l’entrepreneuriat » chez les jeunes. C’est ce qui explique la connexion avec les universités et les lycées du pays. Notamment l’Université d’Abomey-Calavi, l’Université nationale d’agriculture ainsi que l’Université nationale des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques. A elles s’ajoutent plusieurs universités privées.
Le projet IYBA-SEED est mis en œuvre au Bénin par la SNV – Organisation néerlandaise de développement – et Expertise France en partenariat avec Enabel, la Giz et Slovakaid. Il est financé par l’Union Européenne a connait la participation active de « tous » les services publics impliqués dans la promotion des Petites et moyennes entreprises et la promotion de l’emploi au Bénin.
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