Home Actualité Cherté du maïs : L’impact du développement de l’aviculture locale, selon Joseph Djogbenou

Cherté du maïs : L’impact du développement de l’aviculture locale, selon Joseph Djogbenou

Par Koladé Raymond FALADE
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Les produits agricoles notamment le maïs ont connu ces derniers mois, une hausse du prix sur le marché. La situation a d’ailleurs amené le gouvernement à interdire l’exportation de certains produits agricoles dont le maïs. Puisque la cherté du maïs selon le gouvernement est due à sa sortie incontrôlée. Bien que le Bénin ait produit le minimum de maïs pouvant répondre aux besoins de la population.

Mais en dehors de cette cause, il y en a une autre que beaucoup ignorent. Le président du parti Union progressiste le Renouveau l’a évoqué mercredi 5 juin, lors de la tournée de reddition de comptes du gouvernement. Il s’agit de l’impact de l’aviculture sur la production nationale de maïs dont tout n’est plus orientée à la consommation des populations.

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En effet, à son arrivée en 2016, le président Patrice Talon a interdit l’importation des produits congelés. Puisque explique Joseph Djogbénou, ces derniers rendaieînt malades les consommateurs. «Les poulets sont congelés dans le bateau depuis l’étranger, font le trajet. Une fois à destination, ils sont encore congelés ailleurs». Ce qui constitue un vrai danger pour les consommateurs.

Ainsi après l’interdiction, les volailles doivent être élevées sur place au Bénin. «Que mangent les poulets ?» a-t-il demandé à l’assistance. Et de répondre : «du maïs». Il conclut que c’est l’une des raisons qui justifient la cherté du maïs. Mais avec l’interdiction de l’importation du maïs, le prix baisse déjà sur le marché, se réjouit Joseph Djogbénou.

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3 Commentaires

Max juin 6, 2024 - 1:37 pm

C’est sa manière de voir les choses. Mais la réalité est toute autre. Aujourd’hui la mesure du riz local que même un paysans est capable de s’en procurer est à combien avant de parler du riz raffiné ? Dans le même temps les produits agricoles comme le soja, le cajou pour ne citer que ceux-là, sont vendus moins cher alors que le paysan s’était endetté pour leur production et après vente il ne trouve plus rien sur ce qu’il a produit. Est-ce que celui-là peut consommer le riz qui déjà cher ? La réponse c’est non. Il ne peut que consommer le maïs. Le fonctionnaire de basse classe qui a l’habitude de consommer trois par semaine le riz le ne consomme plus, il consomme le maïs. Comment le maïs ne manquerait pas dans pareille situation ? Donc la cherté du maïs n’a rien à voir avec l’aviculture. Encourager le paysans pour voir si on va encore assister à ce phénomène.

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Arnaud Iffatoussi BIAOU juin 12, 2024 - 1:10 pm

C’est peut être une raison selon lui. La vraie raison est ailleur. Je suis dans le département de l’Alibori et par mon travail je me déplace partout dans l’Alibori. La raison principale est la mauvaise qualité des engrais. Les rendements ont été très faibles par hectare. Personne ne veut parler de celà parce que ça implique des responsabilités.

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Koladé Raymond FALADE juin 18, 2024 - 3:42 pm

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