Les 5 Nigériens arrêtés sur le site du pipeline à Sèmè ont été présentés au procureur spécial de la Criet jeudi 13 juin. Après audition, deux ont été libérés et trois mis sous mandat de dépôt. Leur procès est prévu pour le lundi 17 juin. Ils sont poursuivis pour avoir arboré de faux badges apprend Peace Fm.
Ces Nigériens ont été interpellés le mercredi 5 juin, sur le site d’exploitation du pipeline Bénin-Niger à Sème Podji. Selon le procureur du parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), Mario Metonou, deux «sont des agents nigériens au service du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) dirigé par les militaires.
Ces personnes «se sont frauduleusement introduites sur le site de la station terminale de Wapco Bénin» sans décliner leur identité. Mieux, «au lieu d’emprunter l’entrée principale et de s’enregistrer à la guérite, ces personnes ont préféré utiliser une entrée dérobée située à l’arrière du site». Ceci avec la complicité de l’administrateur général de Wapco Bénin «qui a pourtant reçu deux jours plus tôt la lettre du ministre de l’Énergie, de l’eau et des mines à travers laquelle l’État béninois a exprimé de vives préoccupations sécuritaires».
Parmi les trois personnes dont le procès s’ouvre lundi, figure la directrice générale adjointe de Wapco-Niger Aminou Hadiza Ibra. Les autres personnes arrêtées ce jour-là selon Libre express, sont : Ismaël Cissé Ibrahim, inspecteur pétrolier, Mousbahou Dan Kané, inspecteur pétrolier, Saidou Harouna Oumarou, ingénieur pétrolier, cadre de Wapco Niger et Abdoul Razak Djibo, ingénieur pétrolier, cadre de Wapco Niger.
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