Le ministre d’État en charge du Développement et de la coordination de l’action gouvernementale Abdoulaye Bio Tchané a effectué mardi 18 juin, une visite de travail au sein de la Gdiz. Il est allé évaluer l’état d’avancement de la zone, mais aussi s’enquérir d’éventuelles difficultés qui émergent à la suite du succès qu’elle connaît en vue de leur règlement.
A l’arrivée du ministre sur le site de la Gdiz, il a eu une séance de travail avec le directeur général de la Sipi-Bénin SA, Létondji Beheton et Moubarak Soumanou, directeur général de l’APIEx. Au cours de la rencontre, le point des travaux d’aménagement de la deuxième phase de 400 hectares, des investisseurs, des usines déjà opérationnelles et celles en cours d’installation lui a été fait.
Après la séance, le ministre d’État et sa délégation ont eu droit à une visite guidée de plusieurs usines déjà opérationnelles ou en cours d’installation. Entre autres, les deux unités de formation et de confection des vêtements “Made in Benin”, l’unité intégrée de Textile ultramoderne (Btex), l’usine de fabrication des carreaux.
« Je suis heureux de constater la bonne avancée au niveau de la Gdiz. À ce jour, plus de 12 entreprises sont déjà opérationnelles avec plus de 12.000 travailleurs » a déclaré Abdoulaye Bio Tchané à l’issue de la visite. Il informe que d’ici la fin d’année, 14 autres unités seront opérationnelles. Ainsi, « plus de 35 000 emplois directs seront créés ».
Difficulté des matières premières
Quant aux problèmes qui émergent à la suite du succès de la zone, il « seront réglés le plus rapidement possible » a rassuré le ministre. Au nombre des difficultés soulevées, la disponibilité continue des matières premières pour le bon fonctionnement de la zone. Pour Abdoulaye Bio Tchané, fournir les matières premières à ces usines doit être une priorité nationale.
« Il y a une préoccupation qui doit être celle de tous les Béninois aujourd’hui, c’est de nous assurer que ces usines qui s’installent au niveau de la Gdiz ont des matières premières. Fournir ces matières à ces unités est une question d’intérêt national. Chacun doit y veiller» a-t-il indiqué. «Nous voyons aujourd’hui que la transformation de ces matières premières créent davantage de valeurs ajoutées. 12.000 emplois directs déjà créés et 35.000 d’ici la fin d’année. Nous prévoyons d’ici 10 ans la création de 300.000 emplois directs. Nous devons donc veiller tous à ce que nos matières premières ne sortent pas du pays. C’est une question d’intérêt national », a martelé Abdoulaye Bio Tchané.
D’ici 10 ans, le gouvernement prévoit la création de 300 000 emplois directs. Pour cela, il a appelé à la poursuite de la dynamique pour le renforcement de l’économie du pays et pour la réduction du taux de chômage.
Par Félicité DJIGLA
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