La peine de mort continue d’être appliquée dans de nombreux pays, sur tous les continents. C’est ce que révèle un article d’Amnesty international France publié à l’occasion de la Journée internationale de l’abolition de la peine de mort.
En 2023, l’organisation de défense des droits de l’homme a recensé 1 153 exécutions. Soit une augmentation de 31 % (270) par rapport aux 883 exécutions enregistrées l’année précédente.
Cette année, le recours à la peine de mort reste préoccupant. Amnesty International a noté une augmentation alarmante des exécutions en Iran et en Arabie saoudite. «La République démocratique du Congo a décidé de reprendre les exécutions». Pendant ce temps, la Cour constitutionnelle de Taiwan a reconnu la peine de mort conforme à sa Constitution pour certains crimes et a refusé de l’abolir» regrette l’organisation.
Par ailleurs, les pays d’Afrique subsaharienne offrent une lueur d’espoir sur la voie de l’abolition mondiale de la peine de mort.
Plus les pays qui abolissent la peine de mort pour tous les crimes sont nombreux, plus les pays qui restent favorables au maintien de la peine de mort sont isolés et affaiblis.
«Homicide volontaire et prémédité, la peine de mort est un châtiment cruel et inhumain, un assassinat orchestré par L’État. Les pays qui la maintiennent dans leur législation y recourent souvent en pensant que ce châtiment peut renforcer la sécurité de leur population et leurs communautés. Il s’agit pourtant d’une idée fausse» insiste Amnesty International. À en croire l’organisation, «la peine capitale n’a pas d’effet dissuasif sur la criminalité».
