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Cinéma et sciences : À l’Inmaac, l’édition zéro d’un festival plein de promesses

Par Sêmèvo Bonaventure AGBON
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L’Institut national des métiers d’art, d’archéologie et de la culture (Inmaac) a organisé du 12 au 14 février l’édition zéro du Festival international de cinéma et de l’audiovisuel (Ficas) “Cinéma et sciences”. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Arts’Chéo Vision, financé par l’ambassade de France au Bénin.

Cette édition du festival Cinéma et sciences a vu la projection de cinq films réalisés par des étudiants de l’institut. Inspirés par une immersion archéologique à Porto-Novo, Abomey et Ouidah, ces courts-métrages offrent un regard singulier sur le patrimoine historique et culturel du Bénin.

Dans Goundoudji, histoire et mystère, l’étudiant Mahouwanou Kakpo ravive la légende des hommes à queue de Dogbo ainsi que leur savoir-faire métallurgique, aujourd’hui disparu. De son côté, Lionel Djikoui s’intéresse aux murs des palais royaux d’Abomey. À travers son film intitulé L’âme du mur, il met en lumière l’admiration suscitée par l’architecture de ces remparts, véritables symboles de l’ingéniosité des architectes traditionnels.

Puissant outil

Cependant, au fil des images, un constat alarmant s’impose : ces murs, hauts de cinq à sept mètres et s’étendant sur un site palatial de 23 hectares, sont livrés au pillage et à l’érosion causée par les intempéries. Le réalisateur pose ainsi la question cruciale de leur préservation, alors que ni les populations locales ni les autorités politico-administratives ne semblent mesurer l’importance de ce patrimoine archéologique.

Le cinéma, assure Dr Dognon, « au-delà d’être un art, est un puissant outil d’exploration et de transmission du savoir. Il nous permet de revisiter notre passé, de documenter notre présent et d’imaginer notre avenir ».

«Le cinéma va favoriser l’accessibilité des résultats de fouilles archéologiques», renchérit le directeur de l’Inmaac, Romuald Tchibozo. «Le cinéma offre une plateforme de valorisation», reconnaît aussi Dr Romain Hounzandji, représentant du recteur.

Le projet collaboratif Arts’Chéo Vision a pour thème «Les sites archéologiques, sources d’inspiration pour les expressions artistiques». Coordonné par le directeur de l’Inmaac, professeur Romuald Tchibozo, il a permis un dialogue inédit entre différentes disciplines artistiques : musique, art dramatique, arts plastiques, cinéma et administration culturelle. Il fait suite à un autre projet, ”Patrimoine 2.0″.

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