
Attention ! Ne louez pas aux contrebandiers vos camions, camionnettes, bus, J9, J5, tricycles, motos,… au risque de les perdre et de subir la rigueur de la loi. C’est un appel du directeur général des Douanes Alain Hinkati à travers un communiqué rendu public le jeudi 20 avril.
En effet, « dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole et industrielle du gouvernement du gouvernement, l’exportation par voie terrestres des noix de cajou, du soja et des intrants agricoles (engrais, herbicides, pulvérisateurs, etc.) est formellement interdite ». En application de cette décision, le directeur général des Douanes a indiqué que « le non-respect de cette interdiction ainsi que toute tentative d’exportation frauduleuse des produits agricoles par voie terrestre constitue une infraction douanière de contrebande ». Ainsi, les contrevenant risquent des sanctions notamment des « peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans et par le paiement de fortes amendes pouvant être évaluées à quatre fois la valeur des marchandises de contrebandes ».
Aussi précise Alain Hinkati, et conformément à la loi, il sera également procédé à la saisie des produits et des moyens de transports, (camions, véhicules, tricycles, pousse-pousse, etc.) utilisés pour la contrebande. « Suivant les dispositions du Code des douanes, les complices et tous ceux qui auront, d’une manière ou d’une autre concouru à la sortie frauduleuse de ces produits, notamment les transporteurs, les conducteurs, les propriétaires des moyens de transport, sont punis des mêmes peines que les contrebandiers » menace le patron des Douanes.