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Année scolaire 2021-2022 apaisée : Gouvernement et partenaires sociaux poursuivent les concertations

Les pourparlers se poursuivent entre le gouvernement et les partenaires sociaux pour une rentrée scolaire 2021-2022 apaisée. Après le lancement vendredi 10 septembre, les travaux de la première session ordinaire au titre de l’année 2021 se sont poursuivis le vendredi 17 septembre. Les travaux se sont déroulés en présence du ministre d’Etat chargé du développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchane, président de la Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives, assisté du ministre du Travail et de la Fonction publique Adidjatou Mathys, vice-présidente de cette Commission.

Par Raymond FALADE

Après les échanges de la première journée portant sur les diligences effectuées dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire et universitaire 2021-2022, le cadre tripartite de dialogue social composé des ministres, des présidents des organisations patronales et des secrétaires généraux des confédérations syndicales de travailleurs représentatives, a entamé le deuxième point inscrit à l’ordre du jour des assises. Il s’agit de l’examen des doléances des travailleurs reçues à l’occasion de la fête du travail le 1er mai 2021. Les diligences effectuées dans le cadre de la satisfaction de ces doléances sont passées au peigne fin. Les sujets abordés lors de la deuxième journée de cette session sont relatives aux doléances du secteur public, notamment celles des trois ordres de l’enseignement et les doléances relatives au secteur de la santé. Les ministres concernés ont apporté des clarifications sur le niveau de satisfaction de ces doléances qui sont de neuf (9) pour le ministère des Enseignements maternel et primaire, cinq (5) pour le ministère des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, dix-sept (17) pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et vingt-deux (22) pour le ministère de la santé.
Cette commission qui est devenue un cadre tripartite de dialogue social, a, entre autres, pour attributions, au titre des questions communes aux secteurs public et privé, d’étudier les revendications d’intérêt national inscrites aux cahiers de doléances des confédérations syndicales de travailleurs représentatives et celles des organisations d’employeurs et de faire des recommandations pour la mise en œuvre des solutions consensuelles. Au titre des questions particulières au secteur public, il s’agira pour la commission, d’examiner les procès-verbaux de non conciliation des commissions administratives paritaires en matière de dialogue social. En ce qui concerne les questions particulières au secteur privé, la commission a pour rôle d’étudier les problèmes concernant le travail, l’emploi des travailleurs, l’orientation, la formation professionnelle, le placement, les mouvements de main-d’œuvre, les migrations de travailleurs, l’amélioration des conditions matérielles et morales des travailleurs, la sécurité sociale. Elle a également pour but d’émettre des avis et formuler des propositions sur la réglementation et les normes internationales du travail et intervenir en cette matière, proposer ou donner son avis sur le relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), proposer la hiérarchisation des salaires, émettre toutes suggestions et tous avis en matière de conventions collectives de travail en ce qui concerne notamment leur conclusion, leur extension, leur application et formuler toutes recommandations à l’usage des organisations professionnelles de travailleurs et d’employeurs.

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