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Audience à l’Uac : Le recteur da Cruz félicite Dr. Coovi Raymond Assogba

Après sa distinction, samedi 22 mai à Cotonou par l’Ong Ife Africa, le docteur Raymond Assogba est allé présenter son Trophée à la première autorité de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), professeur Maxime da Cruz. C’était ce mardi 8 juin accompagné du président du Sy.NA.M.I.Tra.B, Vénérable Dansou Gazozo.

Par Sêmèvo Bonaventure AGBON

Maître de Conférences des universités du Cames, sociologue-anthropologue, le docteur Coovi Raymond Assogba fait partie des récipiendaires des trophées « Alopheir 2021 » décernée à une « armée de gens (artisans, innovateurs…) qui pensent et travaillent afin que l’espoir soit permis ». Le recteur Maxime da Cruz s’était fait représenter à cette occasion par son chef de cabinet, le Dr Adjéran Moufoutaou.

De retour, l’universitaire-bénéficiaire a jugé important de présenter le Prix à son « patron ». Finalement, l’autorité rectorale a pu ménager son agenda chargé dans la matinée de ce mardi. Après avoir contemplé le Prix composé d’un trophée, d’une photo artistique du Dr. Assogba et d’un Certificat, le recteur s’est prononcé sur la pertinence d’un prix décerné par une Ong civile. « Qu’une Ong décerne un prix de cette nature, pour moi il n’y a rien d’étonnant, ce sont des acteurs de la société. De ce point de vue, les membres des Ong ont leur rôle. Qu’ils observent ce que nous faisons, qu’ils identifient parmi nous des collègues dont le travail, les performances ont retenu leurs attentions on ne peut que les en remercier, féliciter le collègue et les encourager à continuer leur travail de veille citoyenne, travail de regard avisé sur un peu la manière dont notre société fonctionne. Pour moi c’est tout à fait naturel. Nous sommes tous des citoyens et citoyennes et chacun au niveau où il est doit jouer sa partition », a déclaré Maxime da Cruz.

Chez le docteur Coovi Raymond Assogba, ce qui a retenu particulièrement l’attention de l’Ong Ifè Africa, c’est non seulement son parcours universitaire mais aussi et surtout son offensive et appel à faire des religions endogènes un levier de développement, « l’utilisation du Vodun pour réformer le système socioéconomique du Bénin ». A cet effet, Dr. Assogba a inventé une conférence « Le 10 janvier : et après ? » pour y réfléchir. Il est par ailleurs, responsable de l’Unité d’enseignement de Boologie, science dont il est le porte-flambeau à l’Uac depuis le décès de son inventeur, professeur Cossi Jean-Marie Apovo. En vue du rayonnement de cette « science qui enseigne les variables scientifiques du Fa, Vodun et Boo », le docteur Assogba nourrit l’ambition d’un Laboratoire de recherche voire l’érection d’une Faculté des sciences du Sacré africain. Peut-il compter sur la caution et l’accompagnement du recteur da Cruz ? Refusant toute catégorisation sur la recherche sur les réalités africaines endogènes, Maxime da Cruz a indiqué que « L’essentiel c’est qu’on travaille à mobiliser les ressources [infrastructures, ressources humaines] ». Car, le docteur Assogba « est passionné par ce qu’il fait, il y croit. Je crois que ce sont les intrants essentiels », a témoigné le recteur.

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