Première réaction judiciaire dans l’affaire de l’arrestation de 4 militaires français à l’aéroport de Bangui. Étaient-ils dans un plan d’assassinat du président Touadera qui devrait rentrer au pays après le sommet Union européenne-Union africaine à Bruxelle ? Sur la toile‚ c’est l’affirmative. L’ambassade de France dans le pays a réfuté ces allégations‚ expliquant que ces éléments escortaient plutôt le chef de la Minusca.
Dans un communiqué de presse‚ le procureur de la république évoque une attitude suspecte. Notamment dans l’utilisation d’un véhicule banalisé de marque Toyota blindé au lieu d’un véhicule officiel estampillé Un (les Nations unies).
Une enquête est ouverte‚ précise le communiqué qui a également détaillé l’équipement militaire impressionnant retrouvé chez les concernés.