Il est connu pour ses prises de position contre le régime de la Rupture. Depuis les Etats-Unis où il vivait, le colonel à la retraite passe pour un opposant dur au gouvernement de Patrice Talon. Mais, depuis sa sortie d’une audience à La Marina, mardi 16 mars dernier, l’homme a changé de ton, de discours. Que s’est-il passé ? Comment expliquer cette métamorphose en si peu de temps ?

Pascal Tawès sait que pour cela, il est désormais la cible de critiques et de dénigrement. Qu’importe ! il reconnaît que la distance et les mauvaises langues lui ont joué un sale tour dans l’appréciation objective de la gouvernance actuelle. Il n’éprouve alors aucune gêne à être maintenant honnête. Le Bénin change grâce aux actions de ce régime. « Les choses bougent dans le sens de la bienfaisance, et, je crois que, aujourd’hui est mieux qu’hier », a-t-il professé. Et d’avouer qu’ « En réalité, quand on est au dehors, on est intoxiqué. On reçoit des informations qui ne sont pas vérifiées. Depuis que je suis arrivé, je me rends compte que c’est le terrain qui commande.», a-t-il déclaré à la Télévision nationale après son audience. Plus tard au micro de Frissons radio, l’hôte de Patrice Talon clarifie : « Je suis rentré chez moi, j’ai présenté mes respects et considérations au Président de la République. Ce n’est pas parce que j’ai le dos au mur. Je n’ai pas de contrat de travail, ni avec l’opposition, ni avec la mouvance ».

Par Sêmèvo B. AGBON