Le rêve de voir le Parlement béninois intégré un nouveau local est têtu. Après l’échec sous le régime du Changement, le gouvernement de la Rupture veut gagner le pari. Il vient donc autoriser, la contractualisation avec le Cabinet Kéré Architecture pour la mission de maîtrise d’œuvre complète du projet de construction d’un nouveau siège pour le compte de l’Assemblée nationale, lors du conseil des ministres du mercredi 8 mai.
Par S. B. A.
Le site à l’entrée de Porto-Novo n’abritera pas le nouveau siège de l’Assemblée nationale. En sa séance du 16 mai 2018, le Conseil avait pris acte de la volonté de la grande majorité des députés, d’arrêter les travaux de construction du siège de l’Assemblée nationale, a rappelé le relevé du conseil des ministres d’hier, mercredi 8 mai. Et pour cause, de nombreuses irrégularités sont relevées sur l’actuel site par un audit diligenté l’an dernier. Le domaine de l’ex Gendarmerie nationale, située à proximité de l’actuel siège de l’Assemblée nationale est le nouvel emplacement choisi pour construire le nouvel édifice.
Réalisation des études, l’élaboration de tous les documents graphiques et les notices techniques nécessaires à la construction, la production du dossier de Permis de construire en vue de son obtention et le dossier d’appel d’offres… Ces missions sont confiées au Cabinet Kéré Architecture du Burkinabè Diébédo Francis Kéré. Sa proposition, juge le gouvernement, « en plus d’être très originale, est avantageuse pour l’Etat sur le plan financier ». En effet, « outre la forme architecturale de son projet, tirée du concept de l’arbre à palabre, symbole du Conseil de notre tradition, son offre ne représente que 7,5% du coût d’objectif contre le plafond de 12% fixé par la loi », salue le gouvernement.
