Deux différents monuments du guerrier Bio Guera existent parallèlement désormais à Bénin. L’un à Parakou au nord du pays‚ l’autre à Cotonou. Le secrétaire général adjoint du gouvernement n’y voit aucun mal. Selon Wilfried Léandre Houngbédji‚ le plus important c’est la diffusion des valeurs qu’il incarne auprès du public national et international. 

Propos recueillis par Sêmèvo Bonaventure AGBON

Bénin Intelligent : Le monument équestre du guerrier wassangari ne fait pas aussi l’unanimité. Des Béninois s’étonnent de certains traits physiques (chapeau, bottes…) à lui donnés à Cotonou…

Wilfried Léandre Houngbédji‚ Sgag : Allez voir les traits du personnage, la barbe, la moustache…vous verrez que très bien c’est lui. Nous avons fait des recherches assidues pendant longtemps pour avoir une représentation de lui. Ça n’a pas été fait au hasard, vous pouvez être rassurés.

Désormais il existe deux différents monuments de lui au Bénin : l’un à Cotonou et l’autre à Parakou. Cela n’embrouille-t-il pas ?

La présence de l’autre monument à Parakou n’exonère pas la République de faire ce qu’elle peut faire pour valoriser davantage ceux qui ont été nos héros, ceux qui ont porté vaillamment les couleurs de notre pays, qui l’ont défendu. On peut avoir Bio Guera ici, on peut l’avoir demain à Porto-Novo, à Natitingou, on peut l’avoir même à Kandi, on peut l’avoir à Djougou demain. Pourvu que le message qu’il porte et qui parle à tous les Béninois se répande partout au Bénin et au-delà de nos frontières.

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