Pas de faste autour de la célébration du 61ème anniversaire de l’accession du Bénin à l’indépendance. Le Sga et porte-parole du gouvernement a été clair devant les journalistes André Dossa et Daavo ce dimanche 11 juillet lors d’un décryptage rediffusé à la Télévision nationale. Il a mis en cause, l’actualité marquée par les variants du Covid-19 encore plus virulents que le virus connu au départ. « Nous ne prendrons pas de risque inconsidéré », a-t-il déclaré. Certes, a-t-il reconnu, il n’est pas encore établi que ces variants sont déjà présents sur le territoire béninois. « Mais des Béninois voyagent et reviennent », a-t-il prévenu.
Quant aux aspirants figurant dans la base de données mais non déployés dans des classes, Houngbédji a expliqué qu’ils sont certainement en surplus. Car, dit-il, « La base de données a pour vocation d’identifier tous ceux qui potentiellement peuvent aller devant les enfants. Si nous avons besoin de dix mille et que nous sommes à douze ou quinze mille dans la base de données, il va sans dire qu’on va d’abord prendre les dix mille. Si l’année d’après le besoin grandit on irait également puiser dedans. Ceux dont vous parler se retrouvent possiblement dans ce nombre ». Les aspirants concernés, a-t-il rassuré, seront déployés dès que le besoin se fera sentir. A ceux déjà déployés, qui plaident pour être rémunérés douze mois sur douze, le Sga répond qu’ils seront satisfaits « si demain les conditions sont remplies ».
Lors de l’émission de décryptage ce dimanche, Wilfried Houngbédji a été aussi amené à se prononcer sur la suppléance du chef de l’Etat. Patrice Talon, depuis son arrivée au pouvoir n’a jamais manqué de participer à un conseil des ministres. En son absence pour diverses raisons (voyages, santé…), cette session hebdomadaire est simplement avortée. En tant que chef du gouvernement, il assume bien cette responsabilité, a commenté le secrétaire général adjoint. Ceci, en opposition à un ancien chef d’Etat qui se plaint de n’être informé de telle ou telle décision. Parlant du poste de vice-président, il a appelé à ne pas aller trop vite en besogne. « Le second mandat a commencé il y a à peine deux mois. Attendez de voir », a-t-il exhorté.