Reportés de 2022 à cause de la crise sanitaire liée au Covid-19, les IXes Jeux de la Francophonie se tiendront cette année. Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) en Afrique centrale les accueille du 28 juillet au 6 août 2023. Soit dix jours offerts à la jeunesse de s’exprimer à travers le sport et les arts dans une parfaite solidarité francophone.
Par Sêmèvo Bonaventure AGBON
Organisés par le Comité international des Jeux de la Francophonie et le Comité national des Jeux de la Francophonie sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie, les « Jeux de la Francophonie » constituent le « seul événement sportif et culturel international, en langue française, dédié à la jeunesse ».
Aux IXes Jeux de la Francophonie, sont annoncées plus de 32 délégations. Les participants âgés de 18 à 35 ans comptant ainsi plus de 1500 jeunes, artistes et sportifs, issus des États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
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Aucun coin de la capitale –de même que le pays entier- ne restera en marge des différentes manifestations prévues dans le cadre des neuvièmes Jeux de la Francophonie. Les activités culturelles sont réparties vers divers sites emblématiques de Kinshasa. L’Échangeur de Limete s’animera de séance d’Hip-hop, de Marionnettes géantes et de Jonglerie avec ballon. Danse de création et Chanson feront vibrer le Palais du peuple, tandis que l’Académie des Beaux-arts et le Musée Nationale serviront de cadre à l’expression de talents artistiques (Peinture, Sculpture, Photographie). La Littérature (nouvelle), les Contes et conteurs seront également de la partie au Centre Wallonie-Bruxelles, de même que la Création numérique à l’Institut Français (Halle de la Gombe).
« Les concours culturels programmés aux Jeux de la Francophonie représentent à la fois une occasion unique d’apprécier la richesse de la création francophone et une chance formidable pour de jeunes talents de débuter une carrière professionnelle : Un vrai tremplin leur permettant d’acquérir une visibilité internationale », souligne l’organisation.
Le volet sportif des IXes Jeux de la Francophonie témoignera de l’excellence francophone. Ce sont des épreuves régies par les fédérations internationales, qui contribueront à la détection de jeunes talents sportifs francophones, tout en offrant aux jeunes athlètes, l’expérience de la compétition internationale. Les disciplines convoquées sont l’athlétisme, la lutte libre et lutte africaine, le handisport, le cyclisme sur route, le football masculin, le judo, le tennis de table et le basket-ball féminin.
Un choix de raison
Au total, 11 concours culturels et 9 compétitions sportives sous la devise « Equité-solidarité-excellence responsabilité ». Sont attendues plus de 32 délégations, avec des participants âgés de 18 à 35 ans comptant ainsi plus de 1500 jeunes, artistes et sportifs, issus des États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). A quelques mois du grand jour, « Le comité international des Jeux tient à garantir l’organisation d’un événement accessible, respectueux de la diversité des cultures, de l’égalité femme-homme et de l’environnement, facteur de cohésion sociale et de développement ».
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Kinshasa, soutiennent les organisateurs, mérite bien d’accueillir la manifestation d’une telle ampleur au nom de sa démographie que ses attractions infrastructurelles que patrimoniales. Cette capitale, « la plus grande ville francophone du monde » avec plus de 17 millions d’habitants utilisant le Français comme langue officielle, capte par sa « superbe nature » favorable à « des découvertes surprenantes et dépaysantes ». De plus, elle « possède un folklore et des traditions riches, mais c’est aussi une grande ville jeune et dynamique avec ses services bancaires modernes, ses hôtels confortables, et ses nombreuses installations sportives, culturelles et divers sites touristiques urbains ». Sans oublier ses quartiers typiques, mêlant héritage colonial, traditions congolaises et modernité́.
Les Jeux de la Francophonie s’étaient tenus pour la première fois à Rabat et Casablanca (Maroc, 1989), puis à Paris (France, 1994), Antananarivo (Madagascar, 1997), Ottawa et Hull (Canada, Canada-Québec, 2001), Niamey (Niger, 2005), Beyrouth (Liban, 2009), Nice (France, 2013) et Abidjan (Côte d’Ivoire, 2017).