Le secrétaire général de la Confédération des syndicats indépendants (Cosi-Bénin), Noël Chadaré était l’invité de l’émission dominicale ‘’Zone franche’’ sur Canal 3 du dimanche 17 mars. Avec les journalistes, il s’est prononcé sur l’actualité nationale, notamment les législatives d’avril prochain objet de polémiques. Le responsable syndical accepte des concessions sauf le quitus fiscal à ne pas toucher.
Par S. B. AGBON
Aucun parti politique de l’opposition n’étant à jour, les législatives prochaines sont pour le moment bloquées. Le Chef de l’État un scrutin inclusif, l’Assemblée nationale s’active. Dans la recherche de solution pour la sortie de crise, le Secrétaire général de la Cosi-Bénin a donné de la voix sur la chaîne de télévision Canal3 dimanche dernier. Noël Chadaré suggère le retrait du certificat de conformité ou du récépissé provisoire des pièces du dossier de candidature des différentes listes des partis politiques. Ce retrait, a-t-il justifié, permettra à toutes les formations d’être dans le starting-block pour la course à la 8ème législature du Parlement. Toutefois, pas question de toucher au quitus fiscal, selon lui. C’est une pièce importante pour les candidats à ce scrutin, estime-t-il. « Il faut maintenir le quitus fiscal. Il est indispensable. Il faut que les citoyens paient leurs impôts », a soutenu Noël Chadaré. L’État a besoin de renflouer sa caisse pour les dépenses de souveraineté, a-t-il défendu. Pour des élections inclusives, a salué la décision du Chef de l’État qui a demandé à l’Assemblée nationale de faire des propositions idoines pour sortir le processus électoral de l’impasse. Par ailleurs, regrettant les dernières décisions de l’actuelle Cena au sujet des candidatures aux législatives, l’invité de l’émission dominicale a plaidé pour la revue de la composition de cette institution en charge de l’organisation des scrutins au Bénin.
Noël Chadaré a aussi abordé la situation des travailleurs dans les différents secteurs. De nombreuses revendications demeurent sans satisfaction, a-t-il déploré. Certains agents notamment dans l’éducation et la santé sont sans salaire depuis des mois, a-t-il illustré. « Les enseignants sont dans des situations désolantes », a dénoncé le Sg. Interpelé par rapport au silence des travailleurs face à ces problèmes, il dit privilégier la négociation. « Nous avons fait le pari de privilégier le dialogue social », a déclaré Noël Chadaré qui a aussi abordé les activités connexes de son syndicat dans le dans le social. « La Cosi-Bénin n’est pas que les revendications », a-t-il conclu.