Au Bénin, l’avortement ne sera pas légalisé. En tout cas, pas au cours de la mandature des députés de la huitième législature dirigée par Louis G. Vlavonou. Le premier des députés béninois l’a martelé vendredi 8 octobre à Grand-Popo, à l’ouverture des travaux du séminaire de renforcement des capacités des parlementaires sur l’amélioration de l’environnement institutionnel et législatif en faveur des droits à la santé sexuelle et de la reproduction au Bénin. Selon le parlementaire, « l’avortement est la mort d’un « tout petit », même si on ne le voit pas ».
Par Raymond FALADE
La santé et les droits sexuels et reproductifs revêtent une importance essentielle pour rendre les femmes et les filles autonomes. Ils constituent un ensemble de droits reconnus par le droit positif béninois et par les instruments juridiques internationaux relatifs au droit à la santé sexuelle et à la reproduction auxquels le Bénin est partie. Ce qui signifie que les femmes et les filles ont le contrôle et la pleine capacité de décider de façon libre et responsable, de leur vie sexuelle. Toutefois, « lorsqu’on veut décider de façon libre de sa vie sexuelle, il faut en assumer les conséquences » a lancé Louis Vlavonou dans son discours d’ouverture du séminaire de renforcement des capacités des parlementaires sur l’amélioration de l’environnement institutionnel et législatif en faveur des droits à la santé sexuelle et de la reproduction au Bénin. Pour lui, « lorsqu’une grossesse survient, il faut en assumer les conséquences et ne pas chercher à avorter ». Pour cause, « l’avortement est la mort d’un « tout petit », même si on ne le voit pas ». Louis Vlavonou a expliqué que « chacun de nous a été comme lui (embryon). Et c’est parce qu’on nous a laissés vivre et prendre de la forme que nous sommes devenus ce que nous sommes aujourd’hui ». Le parlementaire a décrit sous plusieurs formes les conséquences de ce phénomène. Selon Louis Vlavonou « l’avortement est la négation de la vie à un enfant ». « Qui sommes-nous pour décider de la vie de quelqu’un et surtout du « tout petit » ? s’est-t-il interrogé.
Le président de l’Assemblée nationale s’est également opposé à toute législation pouvant aller contre le droit à la vie des enfants. « L’avortement est aussi la négation du droit d’un enfant à la vie. Plus il est petit, plus nous devons le défendre. C’est cela notre devoir en tant qu’élus du peuple. D’ailleurs, les législations antérieures sur les droits des enfants, tant dans le code de la famille que dans le code de l’enfant le recommandent. Nous devons continuer à aller dans ce sens pour protéger celui qui est sans défense » a-t-il déclaré. Pour lui, « l’avortement est la mort d’un enfant qui provient du peuple : Ce peuple ne nous a pas accordé sa confiance pour le tuer, mais pour le protéger à partir de la protection de ses enfants » a insisté Louis Vlavonou.
Selon le président de l’Assemblée nationale, la législation de l’avortement est une idéologie que l’Occident entend imposer au monde. Mais en tant que peuple souverain, il est impérieux pour le Bénin de montrer son indépendance et exercer sa liberté à la mesure des enjeux de sa société. « Doit-on faire la même chose quand on sait que nous avons notre culture et nos valeurs à défendre ? » s’est interrogé Louis Vlavonou qui a confié que « partout où la pratique a eu cours, la société a vieilli » surtout en Occident qui regrette aujourd’hui de l’avoir fait.
« La législation sur l’avortement est un axe du complot de l’Occident contre les pays pauvres, contre l’Afrique : La Nouvelle Ethique Mondiale »‚ s’est indigné Louis Vlavonou.
Merci au président Louis Vlavanou.
Comment peut on légaliser l’homicide ? Quelle idée sous-tend cette incitation ? Non, non, et non. Nous allons au sexe mais nous ne formons pas d’enfant. Pourquoi voulons détruire ce qu’on ne sait pas faire?? Encore plus la vie humaine ??