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Lutte contre la pauvreté : Les heureux du Micro-crédit mobile

Par Sêmèvo Bonaventure AGBON
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Six mois après le lancement du Micro-crédit mobile (Mcm), les résultats sont satisfaisants. C’est le constat fait par la Directrice générale du Fonds national de la microfinance Denise Atioukpè lors d’une tournée de supervision dans des localités du pays pour constater le bon déroulement des opérations de décaissements au profit des bénéficiaires.

Par R.F.

Le gouvernement poursuit sa lutte contre la pauvreté à travers la mise en œuvre du Micro-crédit mobile. Les Systèmes financiers décentralisés (Sfd), partenaires du Fonds national de la microfinance (Fnm), conformément à leurs engagements pris avec le Ministre des affaires sociales et de la microfinance au lendemain du lancement officiel du Mcm, met tout en œuvre pour la bonne marche de ce projet. Les agents marchands recrutés à cet effet ont été déployés pour recevoir les demandes des populations, procéder à leur enrôlement et effectuer les décaissements.

Pour s’assurer du bon déroulement des opérations de décaissements au profit des bénéficiaires, la Directrice générale du Fonds national de la microfinance (Fnm) sur instruction du ministre des Affaires sociales a effectué du 19 au 23 août une tournée de supervision dans plusieurs localités du pays. Du compte rendu de cette mission, il ressort que tout se passe bien.

Au cours de cette mission, il a été remarqué que parmi les bénéficiaires, il y avait même des hommes qui veulent le crédit pour développer des activités génératrices de revenus. Cela témoigne de l’engouement que suscite ce projet auprès des populations et l’intérêt qu’elles en tirent.  Partout sur le territoire national, les opérations de décaissement se font. Aucune localité n’est délaissée et aucun potentiel bénéficiaire n’a vu son dossier rejeté. Les agents marchands, pendant qu’ils paient des bénéficiaires, enregistrent, au fur et à mesure, de nouvelles demandes. C’est vrai que pour des raisons liées au dysfonctionnement des réseaux de téléphonie mobile, il leur arrive de rester en un endroit fixe, (qu’ils prennent le soin d’indiquer aux potentiels bénéficiaires), pour faire les décaissements. Mais cela ne les empêche pas de satisfaire les populations sur le terrain.

Ainsi, l’annonce du Chef de l’Etat, le 31 juillet dernier de porter à 10 milliards Fcfa le montant alloué au Mcm a motivé les Sfd partenaires qui travaillent d’arrache-pied pour combler les attentes du gouvernement.

A la fin du mois, près d’un milliard de francs CFA a été décaissé au profit d’environ 20 mille demandeurs de microcrédits. Sur instructions du ministre Bintou Taro, le Fnm a maintenu la veille permanente sur le déroulement des opérations. Les techniciens suivent l’évolution et interviennent à tout moment sur la plateforme en cas de dysfonctionnement pour que les bénéficiaires soient satisfaits. Après la Directrice générale du Fnm, il y a environ deux semaines, c’est le tour de son adjoint qui est sur le terrain depuis le mardi 3 août pour le même exercice. L’Objectif est de tout faire pour satisfaire toutes les demandes.  Sur la plateforme de la Directrice générale du Fnm, on peut lire à la date du 2 septembre, une compensation de plus d’un milliards 500 millions de Fcfa. Ce qui signifie que ça bouge effectivement sur le terrain et que les femmes sont régulièrement satisfaites.  Pour les 20 000 bénéficiaires déjà enrôlés en date du 2 septembre, près d’un milliard Fcfa ont été décaissés avec une compensation de plus de 1,5 milliards.

Les Sfd ne vont pas vers les femmes pour les obliger ou les organiser à prendre de crédit. Ce sont plutôt les femmes mêmes qui sollicitent le crédit. Mais on leur facilite la tâche, d’abord dans la constitution des dossiers (juste le récépissé Ravip) et ensuite les agents se rapprochent d’elles pour le paiement. Les opérations se déroulent tous les jours dans toutes les localités, puisque les Sfd ont été retenus par zone pour satisfaire les populations. Il n’y a plus de femmes leaders qui prennent le devant pour percevoir au nom d’autres femmes. Dans le même temps, les leaders politiques n’interviennent plus dans le processus. C’est d’ailleurs pour ça que les Sfd travaillent seuls sur le terrain. Les contrats de prêts sont signés entre les Sfd et les bénéficiaires et ils ont l’obligation de se faire rembourser pour ensuite rembourser le Fnm.

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