Le maire Luc Atrokpo a procédé mardi 16 juillet à l’ouverture du deuxième séminaire du cycle de formation au profit des cadres et présidents des commissions thématiques de l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb). La formation qui se déroule à Grand-Popo vise à renforcer l’Ancb dans ses missions fondamentales de porter les plaidoyers des communes et d’assurer leur défense.
Par Raymond FALADE (Stag)
Proposer un mécanisme de coordination et de mise en œuvre des actions de plaidoyers de l’Association des communes du Bénin (Ancb), tel est l’objectif qui réunit les cadres de l’association, et certains maires qui président les commissions thématiques de l’association. Pendant 4 jours, les techniques de négociation et l’organisation du plaidoyer vont être passés au peigne fin pour souffler une nouvelle énergie aux actions de la faîtière des communes du Bénin. Selon le président de l’Ancb Luc Sètondji Atrokpo, cette initiative prend sa source du constat selon lequel la coordination au sein de l’Association est actuellement insuffisante pour centraliser, prioriser et faire le suivi-évaluation de ses plaidoyers. En effet, pour réussir ses missions, l’Ancb a mis en place huit commissions thématiques qui sont des creusets d’échanges entre élus, cadres, techniciens des communes, associations de communes et personnes ressources. Le rôle principal de ces commissions est de débattre des préoccupations des communes pour proposer chacune, des projets de plaidoyers à défendre par le bureau de l’Ancb. Il s’agit donc de deux catégories d’acteurs indispensables dans le processus de défense des intérêts des collectivités locales qui sont renforcées.
Les attentes des participants sont assez précises. « Nous souhaitons partir d’ici avec des outils, un mécanisme bien performant, qui va permettre désormais d’asseoir et de conduire de façon plus fluide, la stratégie de plaidoyer de l’Ancb », a déclaré Eusébio Santos, cadre à l’Ancb. Quant au secrétaire exécutif et animateur du séminaire de l’Association Sègla Lihoussou, ses attentes sont de plusieurs ordres. Il s’agit entre autres de faire que les quelques insuccès en matière de plaidoyers à l’Ancb soient totalement conjugués au passé et qu’après la formation, la structure porte-voix des communes n’enregistre que des succès. Et ses attentes sont en train d’être satisfaites puisqu’au terme des deux modules de la première journée, il a confié que « mes impressions sont bonnes après évaluation avec mes collègues qui ont participé aux exercices. Nous nous sommes rendus compte de la complexité d’une négociation qui est un processus dans lequel les intérêts ne sont pas toujours convergents. C’est cela qu’il nous faut avoir à l’esprit lorsque nous accompagnons les élus dans cet exercice ».
Pour rappel, un premier séminaire sur le même thème avait déjà été organisé à en avril 2019 à Cotonou. Cette deuxième partie est une suite logique des réflexions issues du premier séminaire.