Le corps sans vie retrouvé le samedi 4 mai dans le parc national de la Penjari est bel et bien celui du guide des deux touristes français disparus le 1er mai. L’annonce a été faite le dimanche 5 mai à travers un communiqué signé du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia et confirmée par le ministère Français des affaires étrangères.
Par Raymond FALADE (Stag.)
Les « examens effectués sur le corps sans vie, retrouvé le samedi 4 mai dernier dans le parc national de la Penjari, permettent d’affirmer que ce corps est celui du guide béninois des touristes français dont la recherche se poursuit de manière déterminé », lit-on dans le communiqué du ministre Béninois de l’intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia. Les deux touristes français, ainsi que leur guide béninois, visitaient le parc de la Pendjari (nord du Bénin) et n’ont pas regagné leur hôtel où ils étaient attendus mercredi soir du 1er mai, a rappelé sur son site le ministère français des affaires étrangères. Tous les moyens sont mis en place pour retrouver les deux touristes français ont rassuré les deux États tout en présentant leurs condoléances aux proches et à la famille du guide tué. « Le Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, nos ambassades au Bénin et au Burkina Faso, ainsi que l’ensemble des services de l’État, sont mobilisés et en contact avec les autorités locales », rassure les autorités françaises. Le parc de la Penjari est situé juste à côté du Burkina Faso où sévissent des groupes terroristes. Il y a quelques mois, les autorités burkinabè auraient même prévenu leur homologue béninois que le danger se rapprochait. Après la création il y a près de deux ans d’une brigade spéciale chargée de la sécurité en particulier de la lutte anti-braconnage, le gouvernement a mis à contribution aussi la population locale dont le rôle est de signaler la présence des structures pouvant mettre à mal la sécurité autour de la région. Au mois d’avril, un millier de militaires ont été déployés pour fouiller les réserves. Les accès ont été sécurisés mais la zone reste aussi peureuse. Cette disparition intervient alors que le Président Patrice Talon se bat pour que ce parc national soit une vitrine du tourisme béninois.