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Politique : Patrice Talon 10 ans… ”Why not ?” (Le point général de sa tournée)

Démarrée le jeudi 12 novembre, le président Patrice Talon a bouclé le samedi 12 décembre la première phase de sa tournée nationale dans les communes. La tournée a été l’occasion pour le chef de l’État de rendre compte de ses actions de développement engagées à la tête du Bénin depuis bientôt 5 ans.

Par Sènankpon DOSSOU

En conférence de presse le mardi 15 décembre, le ministre de la Communication et de la poste, porte-parole du gouvernement Alain Orounla est revenu sur les temps forts de cette deuxième phase.

Dans un exercice pédagogique, il s’est employé à la restitution de la première phase de la tournée nationale de reddition de compte entamée par le président Patrice Talon et qui l’a permis de faire le tour de 60 communes du Bénin.

Devant les professionnels des médias, le ministre Alain Orounla est revenu de façon précise et exhaustive sur les moments forts de cette tournée inédite et des enseignements qu’il faut en tirer. Il a à cet effet, rendu compte des succès et des progrès enregistrés dans divers domaines au profit de l’essor du Bénin et de son peuple et qui concourent tous à mettre le pays sur l’orbite du développement. Entre autres dans le domaine de l’énergie électrique, de l’asphaltage, du bitumage des grands axes routiers, que dans les domaines de la fourniture de l’eau potable, des infrastructures sportives et marchandes et des ambitieux projets culturels et touristiques, tout a été passé au crible, avec clarté et pertinence.

Le porte-parole du gouvernement a fait aussi remarquer que le Bénin bouge et bouge à grands pas vers le développement. Ce qui, d’ailleurs, fait éprouver un sentiment de fierté nationale au chef de l’État qui n’a pu le cacher à ces concitoyens. « Le président de la République a rappelé sa fierté d’appartenir à notre pays qui fait de façon irréversible ses pas vers le développement. Il a dit que si la possibilité lui était donnée, qu’il renaîtrait au Bénin. C’est vous dire qu’il est fier de la renaissance du béninois et donc du Bénin », a rapporté le conférencier.

Le diagnostic du chef de l’État sur le système éducatif béninois

Le président Patrice Talon a abordé au cours de cette première phase de sa tournée nationale la question du chômage des jeunes avec le système éducatif béninois qui n’est plus trop adapté aux réalités du Bénin. Des propos que certains ont trouvé trop déplacés.  Au cours de cette sortie médiatique, Alain Orounla est revenu sur le sujet. Le ministre a expliqué que, loin de mépriser ceux qui ont fait les études dans les humanités, il s’agissait simplement pour lui de constater l’échec de notre école à former pour les besoins, pour les métiers, pour le développement. Et de regretter  l’intellectualisme à outrance noté dans nos formations et qui, à la fin, révèlent pour des jeunes improductifs. C’est le sens qu’il faut donner selon Alain Orounla, aux propos du chef de l’État plutôt que de se sentir offusqué par une vérité sur laquelle on s’accorde tous.

”Why not?”

Le ministre Alain Orounla s’est également prononcé sur les incessants appels des populations qui ont invité le président Patrice Talon à briguer un second mandat. Selon le ministre, Patrice Talon n’est pas resté indifférent à l’appel de ces populations qui ont scandé partout où il est passé : « Talon 10 ans, 10 ans… ». A l’en croire, le président de la république s’est interrogé en ces termes : « Why not ? » (Pourquoi pas ?).

Pour Alain Orounla, avec l’engouement suscité par la tournée, la compréhension et l’adhésion à la vision du chef de l’État par les populations et la célébration de ses réalisations qui convoquent à la contemplation et à l’administration dans les localités visitées et surtout des appels incessants à briguer un second mandat, il est légitime de se poser la question “Pourquoi pas ?”.

Pour finir, le porte-parole du gouvernement s’est prêté ensuite aux questions des journalistes qui sont revenus sur plusieurs préoccupations encore d’actualité. Le coût de la tournée, la réconciliation souhaitée par le président Patrice Talon avec son prédécesseur Boni Yayi, la polémique sur les formations aux Bénin, l’humour sur la pose des premières pierres et la corrélation entre la tournée et une possible candidature du chef de l’État. Alain Oroula, a alors apporté des éléments convaincants de réponses à chacune de ces préoccupations sans faux fuyants.

Ainsi, sur la question relative au coût de la tournée, le ministre a rappelé que la reddition de compte est une exigence républicaine et qu’en l’espèce, bien que n’ayant pas coûté une fortune, car la tournée s’est faite par les routes et non dans les airs comme autrefois, il est peu pertinent de pinailler sur combien cela a coûté.

À la question de savoir si rien n’avait été fait avant ce régime, en référence à l’allégorie des pierres de Dassa, le ministre a relevé qu’il faut juste entendre de ce propos, une façon de dédramatiser les travers qui ont beaucoup coûté en terme de développement afin de ne pas avoir aux yeux, des larmes quand on parle. « …Il va de soi qu’à Dassa des pierres existent encore, mais c’était une manière de rappeler à notre conscience à tous, les actes pervers qui ont longtemps mis notre pays à genoux pour que plus jamais nous ne retombions dans cela… » a clarifié le porte-parole du gouvernement.

La polémique sur la formation des bavards est revenue. Le ministre a démontré que le Bénin ne se construira pas sans sociologues, sans linguistes ni avocats etc. « Mais qu’il faille que nous formions d’abord pour les métiers plutôt qu’essentiellement pour l’intellectualisme comme c’est le cas aujourd’hui ; car notre jeunesse vit un drame, celui du chômage, à cause de notre “mimétisme” des curricula de formation proposés››.

D’autres sujets non moins importants et d’intérêt national ont été également abordés pêle-mêle au cours de cette conférence de presse dont le sujet relatif au concours des auditeurs de justice qui a connu quelques incidents. Sur cette situation, l’autorité ministérielle y a apporté des clarifications convaincantes.

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