
Smith Judicaël Ayadokoun, directeur adjoint de l’Office béninois du sport scolaire et universitaire (Obssu) est élu mardi 28 février, vice-président de la Fédération africaine du sport scolaire (Fass) lors de l’Assemblée générale de la fédération tenue à Casablanca au Maroc. Cette consécration est le fruit des efforts que fournis le gouvernement à travers le ministère des sports depuis quelques années, pour la promotion du sport à l’école reconnait Smith Judicaël Ayadokoun. Conscient des défis à relever, le nouveau vice-président de la Fass promet travailler pour que le monde sportif béninois bénéficie de cette ascension. Entretien exclusif !
Propos recueillis par Raymond FALADE
Bonjour M. Ayadokoun. Vous venez d’être élu vice-président de la Fédération africaine du sport ? Quelles sont vos impressions ?
Bonjour Monsieur le journaliste et merci pour votre question. C’est un double sentiment de joie et de fierté qui m’anime à l’issue de mon élection au poste de vice-président de la Fédération africaine du sport scolaire ; cette instance continentale qui régule le sport dans nos écoles au niveau des Etats du continent africain. Un sentiment de joie parce que cela témoigne du renouvellement de confiance de mes pairs certainement au regard des nombreuses actions que j’ai eues à mener d’abord au poste de président de la zone Afrique de l’ouest pendant les quatre dernières années. Et un sentiment de fierté parce que j’ai représenté dignement et valablement notre pays le Bénin, le secteur sport du Bénin ; j’ai dignement représenté le ministre des sports, l’ensemble du ministère des sports et l’Office béninois du sport scolaire et universitaire (Obssu ndlr).
Comment avez-vous réussi à convaincre vos pairs africains à porter leur choix sur vous pour ne pas dire sur le Bénin ?
Merci Monsieur le journaliste. Comme vous le savez, avant la tenue de cette Assemblée générale de la Fédération africaine du sport scolaire, j’ai d’abord été pendant les quatre dernières années, président de la zone Afrique de l’ouest pour le compte de cette fédération. Cette Assemblée générale qui s’est tenue à Casablanca était le moment pour faire le bilan de nos actions ces quatre dernières années. Le bilan a été positif au nombre des actions que j’ai eues à mener aussi bien dans notre pays le Bénin avec l’organisation régulière et fréquente des championnats scolaires à travers l’Office béninois du sport scolaire et universitaire (Obssu ndlr), la formation des jeunes officiels, l’animation régulière des classes sportives… sont autant d’éléments qui ont sidéré mes pairs de l’Afrique qui ont décidé unanimement de porter leur choix sur mon pays le Bénin à travers ma modeste personne. Donc, je ne peux que remercier Dieu et les remercier tous pour la confiance accordée à moi et je prends l’engagement de travailler davantage pour mériter cette confiance.
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Qu’est-ce qui a milité en faveur du Bénin dans le cadre de cette élection ?
Comme je vous l’ai dit, le Bénin est aujourd’hui en passe de devenir un exemple pour toute l’Afrique en matière de promotion du sport à l’école. Ceci surtout à travers notre programme de classes sportives qui est donc des animations qui se font chaque mercredi, chaque vendredi et chaque samedi sous la supervision des encadreurs sportifs qui sont recrutés régulièrement par le gouvernement béninois. Grâce à ce programme aujourd’hui, nos jeunes ont commencé par développer des automatismes, ils sortent ensembles, ils suivent des cours théoriques et pratiques par semaine. C’est d’ailleurs pour cela que vous allez commencer par voir les fruits du côté d’Abidjan la dernière fois quand on a pris part au championnat panafricain zone Ufoa-B où nos jeunes filles et nos jeunes garçons ont décroché le graal au niveau de leurs différentes entités. Donc, ceci n’est que la consécration et l’aboutissement de notre programme des classes sportives qui est devenu aujourd’hui un modèle que tous les pays ont envie d’implémenter chez eux. Plus d’une fois, j’ai l’opportunité de présenter ce programme révolutionnaire du sport à l’école. Je pense que c’est tout cela qui fait qu’aujourd’hui le Bénin a une bonne réputation en matière de promotion de sport à l’école. Tout cela a milité en faveur de mon élection au poste de vice-président de la Fédération africaine du sport scolaire.
Quels sont les défis que vous comptez relever de commun accord avec le bureau qui vient d’être mis en place ?
Ce nouveau bureau qui vient d’être installé a beaucoup de défis à relever. D’abord, vous savez, en 2018 quand nous mettions sur pied cette Fédération, on était que 17 pays. A cette date, on est passé à 40 pays. Donc, le prochain défi, c’est de faire adhérer les 14 autres pays africains qui restent afin de faire pour les quatre prochaines années la terre africaine d’une terre d’éclosion de talents, une terre de promotion de talent, une terre où nos enfants à l’école se sentent épanouis parce qu’ils savent faire le mieux aussi bien en classe que sur le terrain afin de faire du continent africain une terre de compétence en matière de sport scolaire et pour plus tard alimenter le sport d’élite.
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L’autre défi également, c’est de faire participer davantage l’ensemble de la jeunesse africaine aux compétitions, aux différentes compétitions statutaires de la Fédération internationale du sport scolaire à travers différents sports dans le monde entier. Donc, il faudrait que désormais, l’Afrique soit présente sur l’ensemble de la planète terre dans toutes les compétitions et dans toutes disciplines possibles pour le plein épanouissement de notre jeunesse et pour assurer la présence de l’Afrique dans le monde entier à travers le sport.
Que gagnera le Bénin de votre ascension ?
Le Bénin a beaucoup a gagné à travers mon ascension au poste de vice-président la Fédération africaine du sport scolaire qui est un partenaire privilégié de la Fédération internationale du sport scolaire qui a d’ailleurs mis sur pied un programme révolutionnaire dénommé Isf Academy. A travers Isf academy, la Fédération internationale entend assurer la formation totale et entière chaque année de plusieurs milliers d’encadreurs sportifs à travers le monde. Donc, moi de ma position, je pourrai amener suffisamment d’encadreurs qui comme vous le savez ont besoin encore de formation pour affiner leurs stratégies pour être au fait des nouvelles lois de jeu. Donc, ils vont prendre part à cette formation pour être au niveau des grands encadreurs du monde sportif du monde et pourront donner la meilleure formation nécessaire à nos enfants pour qu’ils constituent des talents d’élite.
Votre mot de la fin
Je voudrais remercier sincèrement le ministre Homéky et le directeur général de l’Office béninois du sport scolaire et universitaire (Obssu ndlr) Donald Alexis Akakpo pour la confiance placée en ma modeste personne. Ils m’ont permis de prendre part aux premiers travaux de la Fédération africaine du sport scolaire il y a 4 ans. Ils m’ont également permis d’assister à cette assemblée générale et ils ne m’ont jamais marchandé leur soutien. Je souhaiterais les remercier ici et prendre l’engagement de représenter valablement et dignement notre pays le Bénin dans ma position de VP de la Fédération africaine du sport scolaire.