Un groupe d’artistes a organisé, samedi 15 mai à Cotonou, une exposition dénommée « Transition » entièrement consacrée aux maux qui minent le quotidien des populations.

Par Arnauld KASSOUIN (Coll.)

« Nous avons tous l’obligation de promouvoir la culture qui est de chez nous à travers de diverses manières. Surtout en mettant à découvert ce qui se passe dans nos entourages ». Telle est l’idée à partir de laquelle l’exposition “Transition” a vu le jour, a expliqué l’artiste Ulrich Gbaguidi. L’art dans toute sa subtilité, est aussi un moyen de sensibilisation et de communication. Il est par excellence la discipline où le génie humain s’exprime. Au total, 26 œuvres d’arts, ont été exposées dont 4 sur la thématique “Les violences faites aux femmes”, 8 œuvres sur “Les faux amis”, 5 cinq sur “L’héritage” et 4 sur “La société”. L’exposition a été riche en couleurs avec pour technique l’acrylique sur toile.

Ulrich Gbaguidi, artiste expressionniste plasticien, peintre, portraitiste à l’honneur pour la circonstance dont les œuvres nourrissent, yeux et enrichissent en culture sur plusieurs thématiques telles que les maux qui entachent l’image de la femme dans nos sociétés. L’artiste pour sa part, se donne pour mission de peindre les violences que subissent les femmes à travers l’art. « Force est de constater que les violences subies par les femmes sont peu racontées dans les actualités faute de manque de témérité. Comme l’art peut toutefois tout représenter, je me suis consigné pour ma part de les peindre afin qu’un regard soit tourné vers ces femmes dont la dignité est foulée au pieds », a-t-il souligné.
Marius Dansou, artiste sculpteur de fer à béton, celui qui a émerveillé par son installation “Cimetière des chefs d’État africains”, autrefois assistant de Dominique Zinkpè, pour l’événement, s’est dit être émerveillé. « Ces genres d’exposition qui animent l’univers de l’art est la preuve que les expositions d’art sont toujours à l’affût des actualités au Bénin. Particulièrement je suis sidéré par l’exposition.»