En marge de sa visite officielle au Bénin, le président Mohamed Bazoum du Niger et son homologue Patrice Talon ont évoqué ce lundi 13 mars, la guerre en Ukraine.
Les deux chefs d’Etat « ont fait part de leur profonde préoccupation face à la guerre en Ukraine qui perdure depuis plus d’un an, ses conséquences économiques et humanitaires et ses répercussions notamment sur les pays les plus vulnérables », précise le communiqué conjoint de la visite lu par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Bénin Aurélien Agbenonci.
A cet effet, le président Patrice Talon et Mohamed Bazoum « ont lancé un appel pour la cessation des hostilités et la recherche d’une solution pacifique impliquant toutes les parties prenantes ».
Le président Mohamed Bazoum est arrivé à Cotonou lundi matin. Au cours de son séjour (du 13 au 14 mars), le chef d’Etat nigérien et sa délégation visiteront les installations du Port autonome de Cotonou, la station terminale du pipeline d’exportation Niger-Bénin et la zone industrielle de Glo Djigbé.
Un an de carnage
Le bilan des pertes militaires donne le vertige, selon la Norvège: 180’000 morts ou blessés parmi les soldats russes, 100’000 côté ukrainien. D’autres sources occidentales évoquent 150’000 pertes dans chaque camp. Des dizaines de milliers de civils figurent parmi les victimes.
Appelée ”opération spéciale” par la Russie, la guerre en Ukraine a commencé le 24 février 2022. Vladimir Poutine qui l’a déclenchée, en donne deux raisons : « Avec l’aval du Conseil de sécurité, j’ai décidé de mener une opération militaire spéciale. Son objectif est de protéger les personnes victimes d’intimidation et de génocide par le régime de Kiev depuis huit ans. Et pour cela, nous lutterons pour la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine ».
L’”opération militaire spéciale” est donc d’abord d’utilité humanitaire. « Il se passe un génocide de millions de personnes qui ne peuvent compter que sur la Russie », reste convaincu le président russe Poutine, référence faite à la situation dans le Donbass. Ensuite, Poutine brandit également une cause d’ordre géopolitique, à savoir “l’élargissement de l’OTAN et la progression de ses infrastructures”.
Par R. F.
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