Les images sont insoutenables et suscitent indignations sur les réseaux sociaux depuis dimanche 18 juillet. Au palais royal de la confrérie des Ogboni, il se passe des choses. Ibrahim Houégnon selon un message vocal qui accompagne les images, aurait été châtié au palais royal de la confrérie Ogboni à Akpakpa à Cotonou. Les vidéos qui sont devenues virales actuellement sur la toile, montrent le jeune homme fouetté à coups de lanière et de matraque par des individus dont l’empereur lui-même. Malgré le cri de détresse de Ibrahim dont le corps et le pantalon blanc sont couverts de sang, ses bourreaux n’étaient pas prêts à pardonner. De nombreux coups aux fesses, partout sur le corps et surtout dans le dos. Finalement, il a pu s’échapper des mains de ses bourreaux.
Depuis la publication de ces images, les internautes ont déploré cette barbarie d’une autre époque quelle que soit la faute commise par la victime. Ils demandent aux autorités compétentes de prendre leurs responsabilités. Dans la foulée‚ l’empereur a été gardé et écouté à la Brigade criminelle.
Que s’est-il réellement passé ? C’est la question que beaucoup se posent actuellement. Selon un enregistrement audio de la victime qui confie être en soins dans un hôpital‚ tout serait parti d’un retrait mobile money mal effectué. Une réunion extraordinaire aurait été convoquée sans le prévenir alors qu’il en est l’objet. Plus d’une dizaine de personnes étaient réunies et il lui aurait été demandé de s’expliquer. Après quoi chacun a été autorisé à lui administrer le nombre de coups voulus. Sur les vidéos‚ il est vu effectivement en train d’encaisser tour à tour de différentes personnes‚ des coups violents et impitoyables de lanières et de parle-ma-toi sur la tête‚ le bras‚ dans le dos‚ sur les fesses…
La rédaction de Bénin Intelligent a essayé de contacter l’empereur Owolobè pour plus de précisions mais il n’a pas décroché. Après plusieurs tentatives, il a décroché mais n’a pu se prêter à nos questions. Il serait‚ dit-il en réunion. Contactée toujours pour la cause, la chargée de communication de l’empereur qui a promis nous rappeler ne l’a pas fait jusqu’au moment où nous mettons sous presse. Les jours à venir nous édifieront certainement.