“Lorsque survient le drame nous sommes si démunis comme si subitement tout s’arrêtait…” Mais avec un courage d’acier, l’on peut poursuivre le chemin de la vie. “En paix avec la vie” de Bignon Nadège Anago vient soulager les cœurs meurtris suite à la perte d’un enfant.
À travers cet ouvrage autobiographique d’une centaine de pages, préfacé par l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeure Vicentia Boko, l’auteur met l’accent sur les réalités socio-culturelles que vivent les personnes qui subissent ce traumatisme : «solitude, souffrance intérieure, rejet de la communauté quand la même personne perd plusieurs fois des enfants, stigmatisation, séparation des couples…»
Toujours par ce canal, Bignon Nadège Anago incite à la résilience. Sous la plume de la présentatrice TV/Live, il est à noter qu’en dépit de tout, la personne éprouvée doit prendre son courage à deux mains pour surmonter ce coup de la vie : la perte d’un enfant.
Un ouvrage en trois temps…
“En paix avec la vie” qui sera officiellement lancé samedi 7 octobre prochain à Cotonou, est subdivisé de trois grandes parties. Dans la première partie, l’auteure parle de ce petit garçon qui est né à huit (8) mois un jour par césarienne mais qui décède quelques jours après sa naissance dès suite d’une méningite cérébrale. Une étape difficile pour le jeune couple qui a fini par se séparer.
La deuxième partie de cet ouvrage dénonce ensuite la violence psychologique que vivent les parents surtout la femme après la perte d’un enfant. Du moment où la femme n’a plus accès aux existants de son enfant défunt. Ce qui a tout l’ère dramatique. Toujours à ce deuxième palier de son œuvre, Bignon Nadège Anago dénonce les pratiques sociétales que vivent les femmes privées d’un enfant ou des femmes qui perdent un ou deux enfants et qui se voient jetées de leurs foyers.
Malgré toutes ces souffrances, il faut avancer. C’est justement l’exercice auquel s’est enfin donné Bignon Nadège Anago dans la troisième partie de l’ouvrage “En paix avec la vie” en proposant des outils de relance. Ainsi, partage-t-elle son chemin de résilience qui s’est traduit par le lâcher-prise tout en acceptant qu’il y a des choses qui ne dépendent pas de la volonté de chacun.
La confiance en soi qui se cultive ; les blessures intérieures ; la résilience, la gratitude… sont entre autres les autres chantiers abordés par l’auteur afin de mieux édifier les personnes qui ont perdu un enfant à partir de son expérience.
Par Armand DANNOU
LIRE AUSSI: Oswald Homeky a démissionné du gouvernement
LIRE AUSSI: Un À-Dieu À Mgr Marcel Agboton : Sous le signe de la Communion, de la Participation et de la Mission