Le Conseil des investisseurs privés au Bénin (Cipb) en partenariat avec le Tribunal de commerce de Cotonou tient ce jeudi 30 novembre son séminaire sur la justice commerciale. Cette rencontre porte sur le thème « l’amélioration du climat des affaires et l’efficience du recouvrement de créances ».
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Depuis 2019, les acteurs de la justice commerciale et du monde des affaires se retrouvent pour parler de leur secteur. Ce moment est surtout l’occasion d’échanger sur le rôle de chacun pour la promotion de l’investissement au Bénin.
Le séminaire sur la justice commerciale est à sa 5e édition. Cette édition s’inspire du processus du maintien du dialogue public-privé entre l’État et le secteur privé. Ceci non seulement pour la bonne marche des entreprises mais également pour le développement économique du Bénin.
Deux principales communications sont alors prévues. La première porte sur « Les techniques de financement des entreprises par les établissements de crédit et leur impact dans le recouvrement des créances ». La seconde est intitulée « L’intelligence stratégique dans la gestion des du contentieux commercial ».
Roland Riboux, président du (Cipb) souhaite que ces différentes thématiques « suscitent des échanges, des réflexions pour mieux appréhender la pertinence des problèmes soulevés ».
Le thème de la rencontre suscite beaucoup d’attentes assure Romain Coffi, président du Tribunal de commerce de Cotonou. Car, la rencontre intervient dans un contexte de réforme dans l’administration de la justice du Bénin. Réforme marquée entre autres, par « l’opérationnalisation de la Cour d’appel de commerce de Cotonou ». Mais aussi, « l’entrée en vigueur imminente du nouvel acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution ».
Maintien du dialogue
L’ambassade de France au Bénin accompagne cette initiative. Elle est « convaincue de l’intérêt de cet espace de dialogue ». Selon la chargée de coopération de l’institution, le séminaire «permet aux investisseurs d’évoquer des actualités de leur quotidien». Marie Veillon estime qu’il permet aussi de soutenir et d’améliorer le cadre juridique relatif au secteur des affaires.
Le ministère de la Justice et de la législation est en permanente concertation avec le secteur privé. Ce dialogue est une nécessité précise Gilbert Togbonon, directeur adjoint de cabinet du ministre de la Justice et de la législation. Pour cause, « l’État est le garant de la sécurité juridique et judiciaire». Ces deux éléments selon lui, « doivent prévaloir pour le maintien des relations économiques nationales comme internationales ».
C’est d’ailleurs pourquoi, le gouvernement depuis 2016 travaille à améliorer de la manière la plus significative, le climat des affaires au Bénin. Objectif, « promouvoir l’investissement, en vue de parvenir à un net recul de la pauvreté et un meilleur progrès social » souligne-t-il.
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