Après l’interdiction, lundi 6 mai, de la sortie frauduleuse du maïs, le gouvernement vient d’allonger la liste. En Conseil des ministres ce mercredi, il a décidé d’interdire temporairement la sortie d’autres produits vivriers dont des céréales ainsi que des tubercules.
Les produits concernés sont les céréales (maïs, riz, mil, sorgho, niébé, etc), de même que des tubercules et leurs dérivés, (farines dont le gari, etc.). Ces mesures, précise le gouvernement, visent à assurer la disponibilité des produits à un coût raisonnable pour les Béninois.
En effet, au regard des résultats de la campagne agricole écoulée, la production nationale de maïs est suffisante pour satisfaire la consommation intérieure. A savoir, 2 050 000 tonnes de cette céréale pour des besoins nationaux évalués à un million de tonnes. Malheureusement, la sortie incontrôlée de ces produits entraîne une envolée des prix sur les marchés.
Le gouvernement informe que «de nombreux producteurs et commerçants sont portés à satisfaire les demandes en produits vivriers venant de pays étrangers au détriment du marché national». Alors «s’il est vrai que dans un contexte de libéralisme économique c’est l’offre et la demande sur les marchés qui déterminent les prix et que la libre circulation des biens est admise dans notre espace communautaire, il n’en demeure pas moins que le phénomène prend une ampleur telle que le consommateur béninois en subit les conséquences».
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