La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a posé ses valises à Cotonou depuis mars 2024. L’institution judiciaire a fermé ses portes à Porto-Novo, la ville capitale où elle est implantée depuis sa création. Cette délocalisation n’est pas du goût de certains députés surtout ceux de l’opposition.
Interpellé sur le sujet, le gouvernement à travers le ministre de la Justice Yvon Détchénou a répondu à une question orale du député Michel Sodjinou le jeudi 20 juin. Le député du parti Les Démocrates auteur de la question, estime que le gouvernement doit revoir sa politique et redonner à Porto-Novo ses attributs de capitale. Ceci, en y ramenant les institutions de la République. Une position que soutiennent ses collègues Joël Godonou et Éric Houndété.
Les députés de la mouvance ne partagent pas ce point de vue. Assan Séibou, Cécile Ahoumenou et Orden Alladatin soulignent que le gouvernement a beaucoup investi sur Porto-Novo depuis son arrivée au pouvoir. À titre d’exemple, le nouveau siège de l’Assemblée nationale en construction, les routes asphaltées et bien d’autres grands projets en cours dans la ville. Malgré ces efforts, ils ont plaidé aussi pour que Porto-Novo retrouve davantage ses attributs de capitale.
La Criet a démarré ses activités à Cotonou le 1er mars dernier.
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