Nadia Okoumassoun fait partie aujourd’hui des jeunes qui s’illustrent positivement en termes d’implication dans le développement.
On sait qu’elle nourrit l’ambition d’aller loin politiquement. Elle en a le droit surtout en cette ère de renouvellement de la classe politique. Ce qu’il faut souhaiter‚ c’est de la voir continuer à avancer dans la voie de «la politique par le social» même après 20 ans ou 40 ans.
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Nadia Okoumassoun‚ 27 ans s’illustre à travers l’activisme-féminisme depuis 2010. Briser la peur du leadership chez les jeunes filles dans les écoles fait partie de son combat. Pour elle‚ l’engagement politique de plus en plus attendu des femmes peut partir de l’école béninoise‚ où très souvent les hommes sont aux commandes‚ profitant du désert causé par la timidité des filles.
Mais Nadia Okoumassoun est déjà sur d’autres fronts‚ notamment celui du social. En juin 2022‚ elle s’est intéressée à la promotion de l’excellence en faisant don de matériels de couture à des artisanes en vue de soulager une “couche souvent reléguée”. « C’est une manière pour moi, non seulement d’encourager l’excellence en milieu artisanal mais aussi de les accompagner à vite se mettre à leur propre compte»‚ justifiait-elle.
Parfois‚ les actions qu’elles engagent sont nettement au-dessus de ses moyens. Même si Nadia Okoumassoun n’est pas assez riche‚ son coeur riche d’amour et enclin à la solidarité force l’admiration.
Sa dernière action en date a été au profit des usagers de l’hopital de zone de Dassa-Zoumè.
«Je programmais aller à l’hôpital de zone de Dassa-Zoumé faire une activité à l’endroit des femmes enceintes démunies mais je n’arrivais pas à mobiliser les moyens nécessaires pour le faire jusqu’au jour où mes collaborateurs m’ont dit que ce n’est pas les grands moyens qui importent mais plutôt le geste. Selon eux, je n’avais pas besoin de grand moyens pour sauver la vie d’une personne.
Ils ont réussi ainsi à me convaincre. Je me suis donc rendue le 24 juillet 2022 avec ma collaboratrice Zomahoun dans cet hôpital qui regorge des malades venus de tous les arrondissements du département des Collines. Je suis allée assister ses femmes enceintes avec des petites enveloppes. Ce petit geste, je l’espère, pourra les aider à pouvoir sortir de là car il n’est jamais agréable de séjourner à l’hôpital»‚ écrit-elle sur sa page au retour.
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Le souvenir de ce déplacement lui est resté inoubliable.
«Ce qui m’a le plus marqué lors de mon passage, c’est quand nous étions tombé sur une dame qui après opération a perdu son enfant. Elle avait eu une complication après l’opération et donc elle se battait entre la vie et la mort. Prise de peur, ses parents l’avaient abandonné ne pouvant plus tenir face aux dépenses liées à son traitement. Les cas qui ont réussi à nous voler nos larmes sont plus d’un mais, je ne peux pas tout énumérer. En lisant la joie sur leur visage, je me suis dit que c’était l’une des meilleures activité que j’ai eues à faire jusqu’à présent. J’étais tellement heureuse et je pense même que ces genres de personnes sont ceux qui méritent véritablement toute philanthropie.»
Avec autant d’empathie‚ Nadia Okoumassoun fera une bonne dirigeante‚ ouverte et efficace.
Par Sêmèvo Bonaventure AGBON
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